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Et si Max Domi devenait le joueur d’impact que Galchenyuk devait être?

L’échantillon est encore très petit, mais les signes se font très nombreux : Max Domi est en train de réussir (et de triompher) là où Alex Galchenyuk ne l’a jamais fait. Près de six mois après une transaction qui aura propulsé un lot de critique au visage de Marc Bergevin, ce dernier peut maintenant s’essuyer de façon satisfaisante après avoir conclu un pacte qui jusqu’à maintenant, rapporte de façon inattendue à l’équipe.

On reprochait à Domi de n’avoir inscrit que 9 buts la saison dernière, dont 4 dans un filet désert. En seulement 16 matchs à Montréal, il n’en a déjà 9, dont aucun dans une cage vide.

On lui reprochait d’être un ailier. Jusqu’à maintenant, il remplit ses nouvelles de fonction de centre de façon presque irréprochable, lui qui possède des aptitudes défensives que Galchenyuk ne semblait pas avoir.

Avant les matchs de ce soir, Domi se retrouvait au dixième rang des pointeurs de la LNH. Il allume la foule, domine la surface glacée et est un exemple à suivre à l’extérieur de la patinoire.

Pendant ce temps, l’ancien #27 du Tricolore n’a jamais été reconnu comme un bon leader, possédait une mauvaise influence paternelle, ne remplissait pas les besoins de l’équipe au centre, avait des problèmes hors-glace, ne donnait pas toujours son 100% et était reconnu pour une inconstance constante.

Au final, où est le talent brut qu’on lui vantait autant?

Les intangibles et qualités de Domi, qu’on énumérait bien, mais que les amateurs n’écoutaient pas, s’avèrent aujourd’hui la recette de son succès.

Le changement d’air lui aura fait du bien et il s’enligne vers le statut de joueur d’impact pas seulement à Montréal, mais aussi dans la LNH. Le marché de Montréal lui convient davantage et il semblerait que le marché de l’Arizona plaise à Galchenyuk. Pour les bonnes raisons?

Une chose est certaine, ce n’est pas pour la passion envers le hockey qui se baigne dans les déserts de l’État américain.

En date d’aujourd’hui, Max Domi est en voie de devenir tout un joueur qui produira match après match, ce que Chucky n’a malheureusement jamais fait.

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