Cet après-midi, alors que je consultais l’onglet statistiques du site de la LNH, j’ai été piqué de curiosité par le classement des pointeurs en saison régulière, pour l’année 2019. J’étais à la recherche d’un joueur qui avait le potentiel de connaître une réelle éclosion en 2019-2020, après une fin de saison impressionnante.
Les noms habituels se retrouvaient au haut de cette liste, mais en descendant, un certain nom m’a pris par surprise : celui d’Erik Gustafsson, défenseur des Blackhawks de Chicago.
Au 34e rang de ce palmarès, l’arrière gaucher de 27 ans a cumulé 39 points à ses 41 derniers matchs, terminant cette campagne avec un total impressionnant de 60 points. Comment est-il passé sous le radar? Il s’agit d’une bonne question.
Erik Gustafsson becomes sixth defenseman this season to reach 60 points, joining Burns, Giordano, Rielly, Carlson and Yandle.
Pretty solid company. #Blackhawks
— Charlie Roumeliotis (@CRoumeliotis) April 6, 2019
J’ai décidé de revisionner un match des Blackhawks pour mieux analyser son jeu et observer de quelle façon il s’implique.
D’un point de vue offensif, je n’avais pas vraiment besoin d’une confirmation, mais ses instincts sont impressionnants. Il bouge bien la rondelle et possède toutes les qualités qui sont attendues d’un défenseur qui a percé le top 10 des pointeurs, à sa position. À certains moments, des observateurs ont même suggéré de lui proposer une transition au poste d’attaquant.
Car défensivement, ce n’est pas particulièrement joli. Afin d’avoir du succès, il faudra que les Blackhawks soient en mesure de lui trouver un partenaire qui excelle dans sa propre zone, à l’image de l’ancienne paire Karlsson-Methot, à Ottawa. Les deux hommes étaient alors en mesure de se compléter et d’être aussi efficaces offensivement que défensivement.
Sa production compense en quelque sorte pour ses lacunes défensives importantes, mais ce n’est pas suffisant pour se faire offrir des minutes de qualité dans les moments les plus difficiles. Sous les ordres de Jeremy Colliton, Gustafsson et Duncan Keith se sont fait offrir un temps de jeu considérable qui venait malheureusement avec une tonne de graves erreurs qui ont mis en péril des matchs. C’est l’une des raisons pour lesquelles on a jeté un peu d’ombre sur ses prouesses en zone offensive.
À 27 ans, il commence à se faire tard pour apprendre à défendre de façon appropriée.
Pour toutes ces raisons, Erik Gustafsson est donc un défenseur mystérieux. Il faudra tout de même le surveiller, en 2019-2020.