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Enrico Ciccone n’aime (vraiment) pas la structure du développement du hockey au Québec

La semaine dernière, le Canadien de Montréal était au coeur de l’actualité quand il n’a habillé aucun Québécois pendant un match. Est-ce que le CH est à blâmer? Évidemment.

Mais est-il le seul à blâmer? Si on demande à Enrico Ciccone, la réponse est non.

À ses yeux, la réponse est dans le développement des jeunes joueurs de hockey au Québec. Il aimerait voir un changement à ce niveau afin de maximiser les chances des joueurs de hockey de jouer dans la LNH.

C’est ce qu’il a déclaré à Tony Marinaro dans le cadre de son podcast, The Sick Podcast.

Dans la LNH cette saison, 60 joueurs du Québec ont joué au moins un match. Ce ne sont pas tous des Kristopher Letang, des Patrice Bergeron ou des Marc-André Fleury : certains n’ont joué que quelques matchs.

C’est donc dire que moins de deux joueurs par équipe ont joué dans la LNH. Est-ce suffisant?

Cicco est persuadé que le problème est à la base.

Je connais bien Marc Bergevin. S’il y avait des bons Québécois disponibles, il sauterait dessus. – Enrico Ciccone

En nombre, le Québec (Hockey Québec) a l’une des plus grosses associations mondiales de hockey. Pourquoi cela ne se représente-t-il pas dans la LNH?

Parce que le programme est mal construit – toujours selon l’ancien joueur de la LNH, devenu député.

Les reproches de l’ancien animateur du 91.9 Sports se divisent en deux parties : trop de hockey et un cadre trop fixe.

Premièrement, il est important de mentionner que le député est de ceux qui croient qu’un jeune ne doit pas jouer 12 mois par année au hockey. Il est important de diversifier la demande des jeunes pour leur développement, mais aussi pour ne pas les écœurer.

Il faut en faire des athlètes avant d’en faire des joueurs de la LNH. – Enrico Ciccone

Puis, il faut laisser les jeunes jouer. Aux États-Unis, en Finlande ou en Suède, les jeunes ne sont pas classés trop rapidement à titre d’attaquant ou de gardien et les points ne sont pas forcément comptés. Il y a de la place à l’amélioration et ils ne sont pas trop rapidement classés dans une certaine catégorie, empêchant la progression des late bloomers.

Il se désole de voir qu’aux États-Unis, ils font mieux que les Québécois. Pourquoi? Parce qu’ils jouent moins de matchs à l’université, mais ils jouent plus vieux. Et surtout, ils ont du temps pour s’entraîner au gym.

Tout cela fait une différence à ses yeux.

De l’autre côté de la médaille, Hockey Québec affirme que le Canadien doit aider Hockey Québec. Comment? En faisant rêver les jeunes.

Et là, nous ne sommes même pas entrés dans le débat de la place des médias…

Il est clair que le sujet va continuer de faire jaser au cours des prochains jours/mois. Trouver la solution sera un sacré défi.

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