Si Marc Bergevin a longtemps prôné le statu quo, on ne pourra pas lui reprocher de n’avoir rien fait pour changer le visage de son équipe, et ce en l’espace de trois saisons.
Évidemment, la campagne 2017-18 a accéléré le processus. Il n’empêche que l’édition 2019-20 du Canadien de Montréal n’a plus rien à voir avec celle de 2016-17. Seuls sept joueurs (Carey Price, Shea Weber, Jeff Petry, Brendan Gallagher, Paul Byron, Artturi Lehkonen et Phillip Danault) de cette cuvée sont toujours avec le Tricolore.
(Crédit: nhl.com)
Depuis le 26 octobre 2016, Marc Bergevin a effectué 20 transactions. Parmi celles-ci, on retiendra évidemment les échanges qui ont envoyé Alex Galchenyuk, Max Pacioretty, Mikhail Sergachev sous d’autres cieux en retour de Max Domi, Tomas Tatar, Nick Suzuki et Jonathan Drouin.
N’oublions pas non plus les signatures via le marché des joueurs autonomes. On pense directement à Ben Chiarot, Keith Kinkaid et Nick Cousins.
Et puis, il y a le repêchage : si Jesperi Kotkaniemi et Cale Fleury sont déjà avec le grand club, Alexander Romanov, Cole Caufield, Ryan Poehling, Cayden Primeau ou encore Jake Evans ont d’excellentes chances de faire le saut à Montréal à court/moyen/long terme.
Malgré toutes les modifications qui ont été apportées, l’équipe possède encore plusieurs lacunes. Est-ce que Marc Bergevin sacrifiera un (ou plusieurs) espoir(s) pour améliorer son équipe, notamment sur le flanc gauche de la défense ?
C’est certainement une option plausible.