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Difficile de croire que le plastron d’Andrei Vasilevskiy était conforme

On a rejeté la faute sur Bettman, sur les arbitres, sur le gouvernement de François Legault, sur Horacio Arruda, sur Julien BriseBois qui a triché, sur Nikita Kucherov qui n’a pas de classe, sur les médecins du Lightning qui ont fait de faux pronostics, sur l’absence d’un véritable goon chez le Canadien, sur Erik Gustafsson, sur Brendan Gallagher, sur Tyler Toffoli, sur Carey Price, sur Jesperi Kotkaniemi…

Et maintenant, on blâme l’équipement d’Andrei Vasilevskiy!

Reste qu’au final, le Canadien s’est incliné devant une meilleure équipe que lui, une puissante machine de hockey sans véritables failles qui était en mission.

Mais est-ce que ça nous empêche de nous demander pourquoi Vasilevskiy a le droit de porter un aussi gros plastron? Vous avez tous vu LA photo durant la pognée de matin, hier…

(Crédit: NHL.com)

On dirait Hulk Hogan et André The Giant (ou le Géant Ferré si vous préférez).

Vasilevskiy a l’air de peser 50 livres de plus que Price sur cette image-là.

Pourtant, selon les chiffres officiels de la LNH, Price pèse 220 livres actuellement et Garth Snow Vasilevskiy, 225. Ils mesurent tous les deux 6’3.

Soit le Canadien a exagéré la grandeur et le poids de Price…

Soit le Lightning n’a pas mis à jour ses données officielles suite à une poussée de croissance très très très tardive et à une prise de poids spectaculaire du gardien russe…

Soit Vasilevskiy porte de bien plus grandes épaulettes que Price.

Il y a probablement un peu de la première et de la troisième option… et possiblement un angle de caméra qui augmente la différence entre les deux cerbères.

J’ai pris le temps de fouiller un peu sur les règlements de la LNH concernant l’équipement de ses gardiens de but.

Durant l’été 2018, la LNH et l’Association des joueurs ont adopté une réglementation visant à réduire les dimensions du plastron et des protège-bras de ses gardiens. On souhaitait ainsi que cette pièce d’équipement épouse davantage le corps et soit proportionnelle à la physionomie de chaque athlète. On souhaitait bien évidemment qu’il y ait plus de buts d’inscrits lors des matchs en agissant ainsi.

Ça avait beaucoup fait jaser à l’époque, alors que plusieurs gardiens avaient dit que ces changements mettaient leur sécurité en jeu.

Officiellement, les protecteurs de coude avaient été réduits de 7 à 6 pouces devant. Les coussinets de biceps et d’avant-bras devaient désormais avoir une forme plus élancée (allant de 5,5 pouces à 4 pouces). Les protections au niveau des clavicules ne pouvaient plus excéder 2 pouces au-dessus de l’épaule à l’extrémité extérieure, 1,5 pouce au milieu et 0,5 pouce à l’extrémité intérieure. Merci à Jonathan Bernier du Journal de Montréal pour toutes ces informations très pertinentes.

Bref, le plastron d’un gardien de but doit épouser la physionomie de son corps. Je regarde à nouveau cette image et je me dis que si l’équipement de Vasilevskiy est 100 % conforme, c’est qu’il a une bédaine de cough potato.

(Crédit: NHL.com)

Pourtant…

(Crédit: Twitter/capture d’écran)

Puisque Vasilevskiy n’a pas de bédaine, il est difficile de croire que son équipement est 100 % légal. Mais bon, je ne crois pas que la LNH va réellement se pencher sur ce cas précis…

N’ayez pas trop d’espoir non plus. Lucian Bute aimerait toujours savoir si les gants de Carl Froch était légaux en Angleterre…

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