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Des joueurs canadiens ne rentreront pas au pays une fois leur équipe éliminée

Le virus est le même pour tous. On a beau lui donner des noms scientifiques ou géographiques de variants différents, le virus a un nom : SARS-COV2. Et il provoque une maladie : la COVID-19.

Bien sûr, certains variants semblent avoir quelques petites modifications qui les font interagir un brin différemment avec l’humain mais en gros, le virus semble toujours être assez homogène.

Par contre, les façon de gérer la pandémie diffèrent grandement d’un pays à un autre et même parfois, d’un état ou d’une province à un autre.

Les célébrations dans le vestiaire de l’Avangard… la parade… le gros rassemblement pour célébrer la Coupe Gagarine… les spectateurs dans les arénas… non, la Russie n’a pas attaqué le virus de la même façon que nous, au Canada. Et ce n’est pas parce qu’ils sont tous vaccinés là-bas. Faites vos recherches, hehe.

Attention! Je ne dis pas que c’est mieux, je dis que c’est différent.

Plus près de nous, plusieurs équipes de sport américaines peuvent désormais attirer des spectateurs dans leur domicile. Les Rangers du Texas (MLB) ont ouvert leur stade à pleine capacité. Les Stars (NHL) s’attendent à faire la même chose en séries.

Presque toutes les équipes américaines en séries attireront des spectateurs dans la LNH.

Mais de ce côté-ci de la frontière, nous sommes toujours à zéro partisan. Et nos équipes sont obligées de déménager temporairement au sud de la frontière pour pouvoir y affronter des adversaires américains. Les Raptors, les Blue Jays… et bientôt l’équipe canadienne qui rejoindra le top quatre dans la LNH?

François Legault et Horacio Arruda ont beau évoquer la possibilité d’avoir des spectateurs dans le Centre Bell en séries, on n’y croit pas tant que ça, vous en conviendrez.

Elliotte Friedman nous a appris hier que des hockeyeurs canadiens évoluant présentement aux États-Unis ont prévu ne pas rentrer au pays une fois leur équipe éliminée cette année. Ils souhaitent éviter les restrictions toujours en vigueur au Canada.

(Crédit: Sportsnet.com)

On peut les comprendre. Ils sont déjà vaccinés (donc protégés) et ils ont une résidence dans leur ville d’adoption. Ils ont accès au complexe d’entraînement de leur équipe. Pourquoi auraient-ils envie de rentrer au Canada si ce n’est que pour voir quelques personnes qui leur sont chères? Est-ce que ça vaut vraiment une quarantaine de 14 jours (dont trois possiblement dans un hôtel motel de Montréal?). Le gouvernement américain leur permettra fort probablement de prolonger leur séjour – certains sont même devenus des résidents américains – et je crois qu’ils se fichent pas mal de perdre leur couverture de la RAMQ (qu’ils perdent déjà en jouant aussi longtemps loin du Québec).

Si je m’appelais Jonathan Huberdeau ou Alex Barré-Boulet, je ne suis pas certain que je m’empresserais de rentrer au Canada une fois mon équipe éliminée. Je continuerais de profiter de la liberté (sécuritaire, puisque vacciné) et du chaud soleil de la Floride. Pas vous?

Je ne crois pas que les joueurs américains évoluant au Canada vont se faire prier pour rentrer aux États-Unis, eux.

En espérant que la cadence de vaccination s’accélère rapidement au Québec, que les hospitalisations continuent de diminuer et que l’on retrouve rapidement plus de libertés.

Dire que quand j’ouvre la télé et que j’écoute les nouvelles, on ose regarder les Américains de haut, prétextant qu’on est bien mieux qu’eux. On a parfois du culot au Québec…

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