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Contrairement à Price (cette année), Niemi répond aux enseignements de Waite

C’est le monde à l’envers chez le Canadien de Montréal. Le cerbère numéro un par intérim, Antti Niemi, est en train de devenir la coqueluche du Québec. Je vous rappelle que le Finlandais a raflé la tranche (Coupe Molson) du mois de février. Qui aurait cru, sincèrement, que ce type de situation se présenterait?

Pendant ce mois frisquet, il a cumulé la fiche suivante : 3-1-1, en plus de maintenir un pourcentage d’efficacité de .931 et une moyenne de 2.31. Hallucinant, vous dites. Incroyable. Depuis qu’il endosse son chandail bleu-blanc-rouge, il est soudainement redevenu en mesure de maîtriser son art. Avec son style échevelé et son niveau de compétition élevé, il permet à son équipe de récolter des points… alors qu’elle en a plus réellement besoin.

Avant de rejoindre son enseignant favori, Stéphane Waite, avec qui il a travaillé à Chicago, Niemi faisait rire de lui… Avec des statistiques pitoyables à Pittsburgh et en Floride, tout le monde se disait qu’il était mûr pour la retraite. Un pourcentage de .797 et une moyenne de 7.49 avec les Penguins. Puis, un faible .872, en plus d’une moyenne moche de 5.11, lors de son passage avec les Panthers. Moche.

Depuis qu’il a bâti sa niche du côté de Montréal, il a renoué avec son étoffe de jadis. Disons que la façon d’enseigner de Waite cadre parfaitement avec Niemi, qui est en train de se magasiner un nouvel accord avec le Canadien de Montréal. Il se sent bien. Ses coéquipiers l’aiment et ses statistiques sont rayonnantes. Une fiche de 4-2-3, une moyenne de 2.38 et un pourcentage d’efficacité de .931. Pas mal mieux que Carey Price, que Stéphane Waite n’a pas réussi à sauver cette année…

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