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Connor McDavid n’a pas la langue dans sa poche

Connor McDavid s’impose de plus en plus comme le visage de la Ligue nationale, lui qui fait preuve de beaucoup de leadership, autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci. Le numéro 97 n’a d’ailleurs pas la langue dans sa poche lorsque vient le temps de livrer des commentaires honnêtes. Il ne dépasse jamais les bornes, mais il dit ce qu’il a à dire sans passer par Paris.

À la suite de la nomination de son ami et partenaire Leon Draisaitl pour le titre des trophées Hart et Ted Lindsay, McDavid a précisé qu’il ne faisait pas confiance aux journalistes quant au vote pour le Hart. McDavid n’a pas grand espoir que les journalistes votent pour son confrère de travail et il n’a pas passé par quatre chemins pour pointer ceux-ci du doigt.

Pour ce qui est du trophée Ted Lindsay, McDavid a octroyé toute sa confiance aux joueurs, soulignant que ceux-ci sauraient déposer le bon choix, soit Draisaitl. Avec le dialogue qu’il a tenu, tente-t-il d’influencer les journaleux et ses homologues dans le but que l’Allemand décroche les deux honneurs? À titre de rappel, le trophée Hart est voté par les journalistes et le Ted Lindsay, par les joueurs.

Lors de la dernière campagne régulière, Draisaitl a sans équivoque été le meilleur joueur de la Ligue nationale, lui qui a récolté un impressionnant total de 110 points en 71 duels. Ses 110 points lui ont permis de couronner la saison au sommet des pointeurs, alors que ses 43 buts lui ont permis de terminer au 4e échelon dans cette catégorie. On parle de deux saisons successives de 100 points et plus pour l’Allemand, ce qui demeure une statistique très rayonnante. En plus de ça, Draisaitl, qui n’a pas peur de faire face au trafic, ne visite jamais l’infirmerie, ce qui démontre sa force de la nature.

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