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Clint Malarchuk raconte la fois où il s’est tiré une balle dans la tête

Ceux et celles qui ont plus de 35 ans se souviennent (je présume) tous de l’affreuse blessure subie par Clint Malarchuk en mars 1989. Pour vous rafraîchir la mémoire :

Attention, ces images pourraient choquer un public non-averti (ou quelque chose du genre).

Mais cette sévère coupure est loin d’avoir été la seule épreuve majeure (qui aurait pu lui coûter la vie) qu’a vécue l’ancien gardien de but de la LNH.

Malarchuk a signé un superbe texte pour Podium, un projet d’ICI Radio-Canada…

Un texte sur la maladie mentale et ses effets pervers.

Un texte dans lequel Malarchuk avoue avoir (vraiment) frôlé la mort trois fois. Lisez-le, il en vaut (vraiment) la peine.

Malarchuk est persuadé que sa prédisposition à la maladie mentale (anxiété en bas âge, mauvaise gestion du stress, trouble obsessionnel compulsif, crises de panique, phobie des microbes, etc.) et sa sévère coupure au cou ont provoqué un mélange catastrophique. Il a sombré dans une sévère dépression de laquelle il n’a pu se sortir seul.

Malarchuk est revenu au jeu 10 jours après sa coupure et il a disputé trois saisons dans la LNH après sa blessure. Il a ensuite terminé sa carrière dans la défunte IHL.

Un jour, Malarchuk (alors à la retraite) s’est tiré volontairement une balle dans le crâne, alors que sa femme était à la maison, mais il n’en est pas mort. Il était même conscient après le coup de feu.

Il venait de boire une trentaine de bières (malgré qu’il était sur médicamenté) et il a demandé à sa femme de dire aux policiers que c’était un accident. Il ne voulait pas avouer qu’il venait de commettre une tentative de suicide.

Sa femme a accepté, pour ensuite modifier sa version. Malarchuk a donc été admis dans un centre de traitements durant six mois.

Ce n’était pas la première fois
Durant une bonne partie de sa carrière, Malarchuk dormait mal et très peu. Il avait peur des cauchemars qu’il faisait, mais il souhaitait se reposer. Quel cercle vicieux.

À un certain moment donné, Malarchuk (en état de paranoïa) croyait que le FBI le surveillait. Il a alors pris 5 ou 6 comprimés d’antidouleur et une bouteille de scotch. Son coeur s’est arrêté et il a dû être hospitalisé. Rappelons qu’il jouait encore au hockey à cette époque…

Clint Malarchuk dit s’en être sorti aujourd’hui. Sa femme a toujours été à ses côtés.

Il lui arrive encore de vivre des épisodes anxieux et déprimants, mais il sait mieux les gérer. Il donne plusieurs conférences sur le sujet.

Il consulte une thérapeute deux fois par semaine.

Une histoire laide qui connaît toutefois une belle fin. Le type d’histoires que j’espère voir retweetée à profusion la semaine prochaine, lors de la journée #BellCausePourLaCause.

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