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Claude Julien ne voit pas pourquoi le CH ne se rendrait pas jusqu’au bout

Est-ce que je vous ai déjà mentionné que les attentes envers le Canadien au cours de cette saison spéciale seront grandes? Je pense que oui. Je le sais, vous le savez et mon voisin, qui n’aime pas le hockey, le sait aussi.

Claude Julien voit ce défi comme une opportunité et non pas comme de la pression, tout comme Marc Bergevin et Geoff Molson. Tant que ça marche!

La question de savoir où le CH va-t-il finir au classement fait donc jaser. On sait qu’il y a des optimistes (comme François Gagnon) en plus grand nombre qu’avant. Et ça, Claude Julien en fait partie.

À ses yeux, il ne voit pas pourquoi le Canadien ne peut pas se rendre jusqu’au bout.

Ça fait changement des « il faut faire les séries » auxquels son patron nous a habitués.

Pour ça, le CH devra donc venir à bout des gros clubs et du voyagement dans sa division. Mais avec ses nouvelles combinaisons, son tandem de gardiens et sa défensive 2.0, le coach se sent en confiance.

Mais une grosse partie de ce travail repose sur ses épaules. Après tout, Claude Julien devra bien reposer ses gars pour ne pas les surcharger.

Et c’est dans cette optique-là que l’entraîneur du Canadien se servira de son expérience.

En 2013, alors qu’il était à la barre des Bruins dans une saison écourtée, il a demandé conseil à Doc Rivers. Ce dernier, alors entraîneur avec les Celtics de Boston, avait vécu la même chose avec l’arrêt de travail récent dans la NBA. Devait-il donner plus de repos à ses hommes ou non?

Doc avait opté, dans le temps, pour plus de repos pour ses joueurs et plus de séances par vidéo. Résultat? Julien a fait la même chose et a mené les siens à la finale de la Coupe Stanley.

Il faut donc s’attendre à du repos. À moins d’entraînements. À bien des matchs pour Jake Allen. À du mouvement avec le taxi squad.

C’est à ça que l’expérience du coach sert.

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