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Claude Julien a le doigté pour gérer les caractères explosifs

À sa première saison dans l’uniforme du Canadien, la principale critique qui était adressée envers Andrew Shaw, c’était son indiscipline qui mettait son équipe dans le trouble plus souvent qu’autrement.

Une critique qui était justifiée à l’époque, car le #65 a accumulé un sommet personnel de 110 minutes de punition en 68 matchs!

Cette saison, dans le même club que Shaw, on peut ajouter Max Domi, qui a lui aussi rapidement démontré son tempérament explosif, clairement hérité du paternel.

Claude Julien n’en est pas à ses premières armes avec ce type de joueur (rappelez-vous de Brad Marchand) et Marc-Antoine Godin a rédigé un excellent reportage sur les deux attaquants et la façon dont on tire le meilleur d’eux.

Premier constat : les deux compagnons de trio ont du leste, en autant qu’ils ne mettent pas leur équipe dans le pétrin. Les punitions pour excès d’intensité sont pas mal mieux acceptées que les erreurs commises par excès de paresse ou par tricherie.

Aussi, un passage dans l’article a retenu mon attention.

Vendredi, Julien disait avec un fond de vérité qu’il n’était pas trop enclin à envoyer Domi et Shaw sur la glace en fin de match étant donné la part d’inattendu qu’il y a dans leur jeu. L’entraîneur en a fait une éloquente démonstration face aux Sabres car Shaw n’était même plus au banc dans les dernières minutes de la rencontre. Revenu de sa punition de quatre minutes, Shaw était toujours furieux – un bâton fracassé sur la bande peut en attester – et Julien a jugé que le moment était bien choisi pour vérifier qu’aucun coup dont Shaw avait été victime n’avait réveillé de commotion cérébrale.

Mais Shaw avait surtout besoin de se calmer.

On voit que Claude Julien sait comment gérer ce type de joueur et les pousser à demeurer fidèles à ce qu’ils sont tout en contribuant en fonction de leurs autres forces. Et à ne pas les placer dans une situation où ils vont devenir leur propre ennemi.

Et ça paie, car autant Shaw que Domi connaissent leur meilleure saison offensive en carrière. C’est encore plus flagrant pour Domi qui, du marqueur de 9 buts qu’il a été avec les Coyotes il y a un an, il flirte désormais avec le plateau des 30 buts!

On jase… Mais si les pro-Drouin (comme moi), nous accordions à Julien le bénéfice du doute avec sa gestion de Jonathan Drouin? Je sais, je me suis clairement prononcé comme étant en désaccord avec la stratégie de l’entraîneur avec le #92. Et je le suis encore d’ailleurs.

Quoique Drouin a bien mérité ses 17 minutes de jeu face aux Panthers, mais ça doit revenir comme ça plus régulièrement.

Mais à la lecture de cet excellent texte de Marc-Antoine Godin, j’ai envie de laisser le bénéfice du doute au coach… pour le moment!

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