Charles Hudon est le meilleur joueur du Rocket de Laval, du moins, au niveau offensif, c’est lui qui demeure le plus constant. Le Québécois a fait scintiller la lumière rouge à 24 reprises (5e de la AHL à ce chapitre) cette année en seulement 39 duels, ce qui lui donne une moyenne de buts par rencontre de 0,61… Hudon a inscrit 27 buts en 2016-17 et 28 lors de la saison 2015-16. S’il continue à maintenir ce rythme, il devrait fracasser la plateau des 30 filets en une campagne, ce qui serait tout un exploit. Le dernier qui a atteint ce plateau chez le Rocket demeure Chris Terry, qui a réalisé cet exploit en 2017-18, alors qu’il a marqué 32 buts.
Lors de ses 29 derniers matchs dans la Ligue américaine, il a marqué un total impressionnant de 22 buts… 22 en 29, c’est une cadence pratiquement à la Ovechkin, ça. Hudon travaille fort afin d’améliorer ses points faibles, mais il focalise également sur ses points forts. Parfois, on a tendance à laisser de côté nos qualités lorsque nous voulons améliorer nos défauts. C’est humain. Toutefois, Hudon semble bien partager les choses en ce moment et ça pourrait payer un moment donné.
Charles Hudon est tout feu tout flamme avec le @RocketLaval présentement. 22 buts, 6 passes, 28 points à ses 29 derniers matchs. Je suis convaincu qu’il veut jouer dans la LNH mais disons qu’il s’assure de se faire remarquer. #tvasports
— Renaud Lavoie (@renlavoietva) February 11, 2020
Au sein du club-école, il rayonne, rien de moins, mais dès qu’il met un pied chez les grands, il devient très timide. Cette année, il a joué neuf joutes avec le club montréalais et il n’a amassé qu’une vulgaire mention d’aide, ce qui est très ordinaire. L’an passé, il s’est contenté des gradins une grande partie de la saison… il a conclu la saison 2018-19 avec un total de 32 matchs, où il a récolté seulement cinq points, dont trois buts.
Pourtant, lors de sa première saison complète au sein de la Ligue nationale, soit en 2017-18, il a ramassé un total de 30 points en 72 rencontres, démontrant plusieurs beaux flashs. Il a démontré qu’il pouvait le faire lors de cette saison-là, mais par la suite, il s’est plutôt transformé en joueur performant en-bas, mais qui ne s’impose pas en-haut. Parce qu’en réalité, c’est ça le Charles Hudon que l’on connaît désormais.