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Carey Price et le dégoût de la défaite

Contre les Flyers, la semaine dernière, Carey Price a été sublime. Il a gardé les siens dans le match avant d’effectuer sa première erreur du match en prolongation. Il a donc volé un point avant d’échapper le deuxième.

Malgré une partie parfaite (ou presque), il a fracassé son bâton après le match en signe de frustration.

Et ça, c’est l’anectode le plus « Carey Price » possible.

Reconnu comme un joueur qui veut gagner, Price ne veut que la victoire. C’est la raison pour laquelle il se dit satisfait de son début de saison, lui qui a déjà huit victoires au compteur.

Price a gagné partout où il est passé. Toutefois, la Coupe Stanley lui échappe encore et toujours, ce qui le force à travailler plus fort. C’est (notamment) la raison pour laquelle il s’est développé une recette les jours de match.

Les jours de match, il se lève à 7h, passe du temps avec ses enfants avant de se rendre à Brossard. Rendu là, il se pratique et passe du temps avec Stéphane Waite avant de retourner se coucher. Il se rend par la suite à l’aréna pour se préparer et pour passer du temps avec ses coéquipiers – parce qu’il n’est pas du genre à s’exclure pour se préparer.

C’est banal, mais c’est la sienne. Et ça fonctionne.

Sa nature compétitive se voit pour son entraîneur.

À mon premier passage à Montréal, il était encore dans le junior. Aujourd’hui, il est plus mature, il a une famille et il prend soin de lui. Son désir de gagner se voit vraiment.

Il est toujours là pour jouer les matchs importants. – Julien

Ultimement, si Price est dans le gym tous les jours, c’est pour redonner à Montréal la Coupe Stanley. C’est ce qui le motive plus que tout et c’est la raison pour laquelle il met en place cette routine. Assoiffer son désir de vaincre est la seule manière de garder l’athlète heureux.

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