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Brian Gionta avance qu’il y a beaucoup (trop?) de pression à Montréal

Lorsqu’un joueur de la trempe de Jonathan Drouin est débarqué à Montréal, plusieurs se sont dit : « Enfin, on a notre joueur québécois vedette qui va électriser le Centre Bell ». Le numéro 92 n’est pas mauvais, loin de là, mais son inconstance a davantage fait parler que son dynamisme sur la surface glacée. Cette année, avant de subir une blessure, il connaissait tout un début de campagne. Cela dit, si je soulève le nom de Drouin, c’est grâce à Brian Gionta, qui a livré son opinion via le podcast Cam and Strick au sujet des jeunes joueurs et du Canadien de Montréal.

Selon l’ancien capitaine de la Sainte-Flanelle, il y a beaucoup (trop?) de pression pour un jeune joueur qui joue dans le marché montréalais. N’oubliez pas que Jesperi Kotkaniemi a amorcé sa carrière à Montréal alors qu’il n’avait pas encore le nombril sec. Cette année, il a connu des moments ardus et le Canadien a pris la décision de l’envoyer passer du temps de qualité avec Joël Bouchard du côté de Laval. Alex Galchenyuk est un autre choix élevé qui a rencontré toute sorte d’obstacles à Montréal, démontrant parfois une mauvaise gestion de ses émotions.

Des exceptions, il y en a, comme Brendan Gallagher, par exemple. Ou même Nick Suzuki, qui semble avoir l’étoffe de performer malgré cette grosse pression médiatique et des amateurs. N’oublions pas que l’anxiété embarque plus facilement lorsqu’un humain manque d’expérience. La preuve, Gio n’aurait rien voulu savoir de Montréal lorsqu’il n’était qu’un jeunot. Ou plutôt, il n’aurait pas pu jouer à Montréal lorsqu’il a amorcé sa carrière dans le circuit Bettman.

Même lorsque tu es un vétéran de quelques saisons, tu ressens cette pression. Gionta a parlé de l’ouverture d’une saison à domicile, sa première année comme capitaine, alors qu’il a pris le flambeau des mains de Jean Béliveau. Comment ne pas afficher un certain stress, une certaine pression, de prendre ce flambeau des mains énormes du plus grand capitaine de l’histoire de cette concession trois couleurs?

Peu importe ce que l’on dise et des millions que les joueurs empochent, la pression qu’il y a à Montréal n’est pas la même qu’ailleurs dans le circuit.

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