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Brendan Gallagher connaît (encore une fois) une excellente saison

On parle beaucoup de Josh Anderson et de Tyler Toffoli depuis le début de la campagne chez les partisans du Canadien. Normal! Toffoli est le deuxième meilleur buteur du circuit avec 15 buts et Anderson a encore prouvé samedi soir à quel point l’équipe avait développé une espèce d’Anderson dépendance depuis son arrivée en ville. Anderson a déjà 10 buts en 20 rencontres.

Mais Anderson et Toffoli ne sont pas les seuls ailiers qui marquent à un rythme impressionnant depuis le début de la campagne. Brendan Gallagher aussi fait vibrer les cordages avec constance et régularité.

Le petit #11 a déjà 10 buts à sa fiche, en 23 rencontres. Sur une saison de 82 matchs, ça équivaudrait à une production de 35 ou 36 buts, un plateau qu’il n’a jamais atteint depuis son arrivée dans la LNH.

On a souvent répété que Gallagher, un petit attaquant qui approche de la trentaine, était sur la pente descendante. On a souvent dit qu’il n’allait jamais se remettre convenablement de ses blessures à la main ou de sa mâchoire fracturée… qu’il n’allait plus être en mesure de jouer son style de jeu à lui, soit celui d’un gars qui met toujours la pédale au plancher.

Pourtant, Gallagher en est à sa quatrième saison consécutive à produire à un rythme de 30 buts par campagne.

Ses deux buts samedi soir et ses 6 points en 3 matchs en font un joueur indispensable à l’équipe, un joueur qui permet à certains autres joueurs d’avoir moins de pression sur les épaules. Lire ici Josh Anderson et Tyler Toffoli, notamment.

Gally a marqué au moins un but lors de ses trois dernières parties.

(Crédit: Twitter/capture d’écran)

Pourtant, Gallagher ne passe pas beaucoup de minutes sur la patinoire. Entre 13 et 17… et souvent moins que 15.

Mais il ne se plaint pas et il trouve le moyen de produire.

On a dit à quelques reprises au cours des dernières semaines que les anciens devaient aider les nouveaux à produire. Or, c’est exactement ce que Brendan Gallagher fait (peu importe son utilisation), même si ses deux partenaires de trio connaissent une saison plutôt difficile.

Gallagher a déjà inscrit trois buts en power play cette saison. L’an dernier, il ne jouait pas beaucoup avec l’avantage d’un homme et n’avait donc inscrit qu’un seul but dans de telles circonstances.

Essayer de nouvelles recettes pour remplacer des recettes qui ne lèvent pas fait partie de la solution.

Or, ne serait-il pas intéressant d’aussi essayer Gallagher à 3 contre 3, à la place d’Armia, Chiarot ou Weber? Je me répète, mais essayer de nouvelles recettes pour remplacer des recettes qui ne lèvent pas fait partie de la solution.

Gallagher devrait à mon avis avoir droit à des minutes en prolongation, lorsque l’équipe s’y rend. Et ce, même s’il n’est pas reconnu pour ses talents en possession de rondelle…

Le petit #11 n’est pas qu’un excellent leader. Il est encore un excellent buteur. Il continue de le démontrer cette année malgré l’ombre que lui font Toffoli et Anderson.

Rappelons qu’il touche actuellement un salaire annuel moyen de 3,75 millions $, soit moins d’argent que Toffoli et Anderson. Par contre, Gallagher disputera l’an prochain la première année d’un contrat de six saisons qui lui rapportera en moyenne 6,5 millions $ par année, soit plus que les salaires de Toffoli et Anderson.

Après avoir connu quelques moments difficiles dans la bulle, Gallagher nous prouve à nouveau à quel point il est important pour le Canadien.

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