Dans la catégorie « il n’en a jamais assez », on compte la candidature de Bob Hartley et de son amour pour le hockey.
Cette semaine, il a gagné la Coupe Gagarine, remis au champion de la KHL. Et même s’il est encore sur le party, il n’en demeure pas moins qu’il quittera demain pour son nouveau défi, soit celui d’entraîner la Lettonie.
Depuis quelques années, Hartley est l’entraîneur de l’équipe nationale et il n’a pas brisé son contrat parce qu’il a un rôle d’importance dans la deuxième meilleure ligue du monde. C’est donc dire que dès demain soir, il quittera la Russie afin d’aller en Lettonie. Le but du jeu? Bien faire au Championnat du monde pour qualifier la Lettonie aux Jeux olympiques.
Il devrait être sur la glace dès la semaine prochaine, quand ses tests de COVID-19 seront passés. C’est ce qu’il a confirmé au 91.9 Sports cet après-midi.
Son téléphone risque de sonner cet été en provenance d’un club LNH…
Si une offre de 3 ans et 12-15 millions est sur la table, il aura évidemment du mal à dire non…
Mais pour l’instant, Bob se voit retourner à Omsk et prendre sa retraite en 2022.https://t.co/hLAztQLD1N— Raphaël Doucet (@raphdoucet) April 30, 2021
Il confirme que son plan de match n’a pas changé : il va honorer la dernière année de son contrat à Omsk. Mais par la suite, c’est la retraite qui l’attend.
Non, le plan n’est donc pas de venir à Montréal. De toute manière, le Canadien pourrait changer d’entraîneur cet été, mais (théoriquement) pas l’été prochain…
Notons que sa femme croit qu’il n’arrivera pas à décrocher.
Ça ne veut pas dire pour autant qu’il reviendra dans la LNH. Après tout, il y a une marge entre « prendre sa retraite » et « coacher dans la LNH » pour un gars comme Hartley, qui veut passer du temps en famille.
À ses yeux, être dans le monde du hockey est comme manger du gâteau au chocolat tous les jours. Souhaitons-lui de se trouver un régime pour remplacer efficacement le hockey – si ça existe.