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Bilan des joueurs rappelés d’Hamilton | En rafale

On a vu 10 joueurs être rappelés des Bulldogs d’Hamilton  pour jouer avec le Canadien cette saison. Si Nathan Beaulieu, Jacob de la Rose et Greg Pateryn ont cimenté leur place, Gabriel Dumont, Christian Thomas, Jarred Tinordi, Sven Andrighetto, Eric Tangradi et Drayson Browman n’auront fait que passer dans la métropole. Voici le bilan des espoirs à Hamilton sollicités par le Canadien.

*statistiques à forces égales

NATHAN BEAULIEU
– 1 but, 6 passes, 7 points, 0.46 point par tranche de 60 minutes.
– 48.92% du temps de possession, +0.91% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 48.08%, +1.29% relativement à l’équipe.
– A généré 30 chances de marquer individuelles en 912 minutes de jeu, 1.97 chance par tranche de 60 minutes.

Hormis un passage sur le quatuor de défense, Beaulieu a été utilisé avec parcimonie par l’entraineur Michel Therrien. L’Ontarien a amené quelque chose d’unique sur une 3e paire sur le plan de la possession de la rondelle. Il s’est prouvé efficace dans son territoire ainsi qu’en zone neutre, se servant de sa vitesse pour effectuer avec panache les sorties et les entrées de zone. C’est en zone offensive que Nate The Gr8 nous a laissé sur notre appétit. Peinant à placer le disque au filet, il n’a cadré que 62 de ses 147 tentatives de tirs et a bricolé peu de réelles occasions de marquer. Dans une ligue où le meilleur pointeur se contente de 87 points, il est de plus en plus difficile pour un défenseur de 22 ans de noircir la feuille. Patience est de mise.

NOTE : 7.5/10

JACOB de la ROSE
– 33 matchs, 2 buts, 2 passes, 4 points, 0.61 point par tranche de 60 minutes.

– 44.19% du temps de possession, -5.58% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 44.52%, -2.91% relativement à l’équipe.
– A généré 31 chances de marquer individuelles en 391 minutes de jeu, 4.75 chances par tranche de 60 minutes.

On vante beaucoup la façon de jouer du Suédois de 19 ans. Son positionnement défensif et son travail en échec avant n’ont rien à envier à un vétéran de la LNH, mais on ne peut malheureusement pas en dire autant de sa créativité offensive. De la Rose a beau reconnaître les situations de jeu et appliquer le système à merveille, sa mince implication à l’attaque l’a forcé à défendre plus souvent qu’attaquer. À preuve, l’équipe n’a marqué que 35.71%  des buts lorsqu’il était sur la glace. Il faut dire qu’amorcer 57.8% des présences en territoire défensif, c’est beaucoup demander à une recrue. D’autant plus que cette contribution a allégé la charge de travail des deux premiers trios. Une « victime » de l’opération sacrifice de Therrien visant à siphonner les minutes dures… Dans l’ensemble, De la Rose a livré la marchandise et montre de belles promesses.

NOTE : 7/10

GREG PATERYN
– 17 matchs, 0 but, 0 passe, 0 point par tranche de 60 minutes.
– 50.88% du temps de possession, +4.87% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 51.66%, +5.96% relativement à l’équipe.
– A généré 3 chances de marquer individuelles en 209 minutes de jeu, 0.86 chance par tranche de 60 minutes.

Un autre défenseur employé prudemment par Michel Therrien. L’explosion sur patins de Pateryn, tout comme son maniement de rondelle, n’a rien d’exceptionnel, mais son simple jeu nord-sud est drôlement efficace. Le long de la rampe, il fait bien dans les interventions musclées pour séparer le joueur du disque. On pourra espérer une meilleur rendement offensif de sa part lorsqu’il améliorera un brin son coup de patin et mettra à profit son lancer pesant. Pateryn est exactement ce que le docteur avait prescrit pour un 6e défenseur droitier.

NOTE : 7/10

MICHAEL BOURNIVAL
– 29 matchs, 3 buts, 2 passes, 5 points, 1.37 point par tranche de 60 minutes.
– 48.08% du temps de possession, +0.99% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 44.89%, -2.06% relativement à l’équipe.
– A généré 25 chances de marquer individuelles en 220 minutes de jeu, 6.83 chances par tranche de 60 minutes.

Difficile de jeter la pierre à Bournival. Il a tout fait pour arracher sa place à Montréal l’an dernier, épatant par sa fougue et son impressionnante vitesse. Or, l’été suivant, le CH a mis sous contrat Manny Malhotra et Jiri Sekac. Un désaveu à l’endroit du Québécois, qui a été utilisé en moyenne seulement 8 minutes par match, le plus faible total après Drayson Bowman. Bournival a généré malgré une utilisation sporadique, bricolant 6.6 chances à l’heure. Bergevin lui a mis les bâtons dans les roues une 2e fois en faisant l’acquisition de Devante Smith-Pelly, Torrey Mitchell et Brian Flynn. Comble de malheur, l’ailier gauche a désespérément essayé de conserver son poste en cachant une commotion cérébrale. Il a finalement raté le reste de la saison. Dire qu’il s’agit une année à oublier serait un euphémisme.

NOTE : 6.5/10

SVEN ANDRIGHETTO
– 12 matchs, 2 buts, 1 passe, 3 points, 1.97 point par tranche de 60 minutes.
– 44.9% du temps de possession, +0.88% relativement à son équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 36.9%, -7.51% relativement à l’équipe.
– A généré 8 chances de marquer individuelles en 91 minutes de jeu, 5.25 chances par tranche de 60 minutes.

Le prince Suisse a montré de beaux flashs ici et là, mais sans constance. Le long des rampes, Andrighetto n’était tout simplement pas de taille pour ravir la rondelle aux costauds joueurs de la LNH. Nul doute qu’il peut produire au plus haut niveau, mais il doit le faire en limitant les dégâts dans l’autre moitié de glace. Quelques livres de plus ne feront pas de tort.

NOTE : 6.7/10

JARRED TINORDI
– 15 matchs, 0 but, 2 passes, 0.79 point par tranche de 60 minutes.
– 50.18% du temps de possession, -1.45% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer de 51.77%, +1.31% relativement à l’équipe.
– 5 chances de marquer individuelles en 153 minutes de jeu, 2 chances par tranche de 60 minutes.

Tinordi a amorcé la saison sur les chapeaux de roue. Le défenseur format géant a exécuté les bons choix de jeu, en plus de dévoiler une nouvelle facette de son jeu : les entrées de zone en possession de la rondelle. Pour un homme de son gabarit, les talents de patineur de Tinor’ ne sont pas à dédaigner. On l’a même vu faire un peu de magie en territoire offensif avec un joli relai à l’intention de Gallagher. Sa présence dans l’alignement a vu les indices de possession de rondelle et la ration des chances de marquer du club pointer vers le haut. Effet stabilisateur ?

Ça, c’était le meilleur de Tinordi, car on a aussi eu droit au pire. Ses premières passes étaient parfois laborieuses et sa couverture en zone défensive trop passive. À certains moments, on l’aurait cru mal à l’aise de jouer dans la LNH. Michel Therrien ne savait trop à quel Jarred Tinordi il aurait affaire d’un match à l’autre. La décision a donc été de l’envoyer polir son sens du jeu dans la ligue Américaine.

Comme Bournival, les blessures ont freiné son développement. L’année prochaine sera déterminante.

NOTE : 6.8/10

CHRISTIAN THOMAS
– 18 matchs, 1 but, 0 passe, 1 point, 0.38 point par tranche de 60 minutes.
– 56.34% du temps de possession, +7.29% relativement à son équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer de 54.72%, +7.22% relativement à son équipe.
– A généré 20 chances de marquer individuelles en 157 minutes de jeu, 7.63 chances par tranche de 60 minutes.

Christian Thomas est la nouvelle perle des adeptes de statistiques avancées du CH. Durant son séjour à Montréal, 56.34% des tentatives de tirs et 54.72% chances de marquer sont allées en sa faveur, des chiffres qu’on retrouve chez l’élite des attaquants du circuit. À défaut d’avoir produit, Thomas aura su maintenir le jeu dans la zone la plus sécuritaire : le territoire offensif. Rapide et teigneux, le petit droitier a gagné ses bagarres pour la rondelle et a poivré le gardien de tirs pas toujours menaçants. Si seulement il avait forcé la main de ses dirigeants à Hamilton, l’affaire aurait été dans la poche… Soulignons au passage son excellent camp de pré-saison…

Comme quoi la possession c’est bien, mais encore faut-il mettre des points au tableau. Lorsqu’on s’intéresse à un échantillon de 15 matchs, il faut en prendre et en laisser avec ce genre de données.

NOTE : 7/10

ERIC TANGRADI
– 7 matchs, 0 but, 0 point, 0 point par tranche de 60 minutes.
– 42.71% du temps de possession, -11.69% relativement à l’équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer Pour de 39.47%, -18.54% relativement à l’équipe.
– 3 chances de marquer individuelles en 54 minutes de jeu, 3.3 chances par tranche de 60 minutes.

Le coup de patin de Tangradi n’est tout simplement pas de calibre. Sa vitesse d’exécution l’a même fait paraître encore plus lent. Rien de plus qu’un AHLer de luxe.

NOTE : 5/10

DRAYSON BOWMAN
– 3 matchs, 0 but, 0 point, 0 point par tranche de 60 minutes.
– 33.33% du temps de possession, -17.25% relativement à son équipe.
– Pourcentage des Chances de Marquer pour de 37.5%, -11.3 relativement à son équipe.
– 1 chance de marquer individuelle en 19 minutes de jeu, 3.16 chances par tranche de 60 minutes

Difficile d’analyser Bowman dans un échantillon anorexique de 19 minutes de jeu. Bowman n’est pas dépourvu d’habiletés et il l’a prouvé lors du camp d’entrainement, mais il ne comble aucun besoin au sein du Tricolore. Borderline NHLer, bon AHLer…

NOTE : 5/10

GABRIEL DUMONT
– 3 matchs, 0 but, 0 passe, 0 point, 0 point par tranche de 60 minutes.
– 47.5% du temps de possession, -14.51% relativement à l’équipe.
– Pourcentage de Chances de Marquer Pour de 40%, -18.59% relativement à l’équipe.
– 3 chances de marquer individuelles en 27 minutes de jeu, 6.75 chances par tranche de 60 minutes.
Le CH désirait que son 4e trio écoule plus de minutes en zone offensive et on peut dire que Gabriel Dumont a relevé ce défi malgré une utilisation défensive. Le Québécois a aussi été à l’origine de quelques bonnes occasions et n’a pas paru désarçonné par la cadence du meilleur circuit nord-américain. Certes, comme pour Bowman, il n’apporte rien d’unique. Une option de dépannage.

NOTE : 6/10

En rafale
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