Steve Bégin, c’est un joueur qui a été pendant longtemps un favori de la foule pendant les six saisons qu’il a disputées. Ce joueur qui a séduit avec son style de grinder qui ne faisait aucun compromis sur la glace.
Étant donné qu’il a déjà été le coéquipier de Guillaume Latendresse et de Maxim Lapierre, il était clair que son passage à La Poche Bleue allait nous donner droit à des moments savoureux.
Durant ses années dans l’uniforme Bleu-Blanc-Rouge, Bégin s’est fait un nom en faisant perdre les pédales à Zdeno Chara à plus d’une reprise. L’attaquant s’est joint aux Bruins en 2009-2010 et il a su apprécier son nouveau coéquipier.
Chara a été le premier à accueillir le Québécois au centre d’entrainement des Bruins, en lui disant qu’il était content de l’avoir enfin de son côté. Il lui a donné son numéro de téléphone en lui disant de ne pas hésiter à demander de l’aide au besoin.
Bref, Bégin a souligné à quel point Chara est un grand leader et un gentleman, sur et hors la glace.
La discussion a vite tourné sur l’importance d’avoir du leadership au sein d’un vestiaire, en comparant la situation des Bruins à celle du Tricolore.
Pour Bégin, la présence de Chara et Bergeron, des leaders difficiles à trouver, change tout. Il a aussi vanté l’apport de Brad Marchand (qu’il a quand même qualifié de mange-marde à avoir dans son club).
Je suis tout à fait en harmonie avec les propos de Bégin. Mais toutefois, je pense aussi que le succès des Bruins tient à leur capacité d’entourer ces leaders pour aller jusqu’au bout.
Comme le CH doit le faire en plaçant les bonnes pièces du casse-tête autour de Shea Weber et Carey Price.