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Au tour de Louis-Simon Lapointe de quitter TVA Sports

Vous la savez déjà. 17 postes ont été supprimés il y a deux semaines chez TVA Sports.

Nancy Audet, Mikaël Lalancette et Paul Rivard ont tous annoncé depuis qu’ils avaient décidé de quitter la station plutôt que d’être mutés ailleurs dans l’organigramme québecorien.

L’émission Les Partants et les bulletins sportifs ont été retirés des ondes.

Jean-Philippe Bertrand a décidé de demeurer à l’emploi de Québecor et il fait maintenant des chroniques intitulées Combat Championnat des clips dans l’émission JiC. Charles-Antoine Sinotte a pour sa part pris la place de Daniel Melançon dans l’émission Salut Bonjour.

Andy Mailly-Pressoir a aussi décidé de demeurer à l’emploi de la station, dans un rôle qui nous est pour l’instant plus ou moins connu/défini.

Or, on vient d’apprendre ce matin qu’un autre employé de la boîte a pris la décision de quitter : Louis-Simon Lapointe.

Lapointe a passé les 10 dernières années chez TVA Sports et TVA Nouvelles. Il a publié un petit message sur les réseaux sociaux ce matin afin d’expliquer brièvement sa décision, se montrant optimiste quant à son avenir professionnel.

Officiellement, Lapointe occupait un emploi de journaliste pour le Groupe TVA. Il animait les (disparus) bulletins de nouvelles en plus d’agir comme journaliste terrain, chroniqueur sportif dans des émissions de la chaîne généraliste, animateur/descripteur (football, ski et autre) et grand manitou de l’émission Top 25 insolite.

Les départs se multiplient chez TVA Sports et ce n’est pas très encourageant pour la suite des choses. De nombreux employés de la première heure, motivés et compétents, ont quitté. Des contractuels comme Stéphane Auger et Alain Chainey ont aussi vu leur contrat se terminer.

Pendant ce temps, plusieurs gros noms sont toujours à l’emploi de la chaîne. Est-ce que cette décision de conserver quelques animateurs vedettes tout en sacrifiant plusieurs employés de qualité fera mal à la compagnie? On verra.

La COVID-19 a fait très mal à toute l’industrie. Et ce n’est pas à la veille de cesser.

Reste que les entreprises qui étaient en santé financière avant la crise trouvent présentement des moyens de s’en sortir sans avoir à sacrifier trop de soldats en chemin. Par contre, plusieurs entreprises qui connaissaient déjà des difficultés ne parviennent tout simplement pas à garder la tête en-dehors de l’eau.

Hâte de voir cette maudite pandémie derrière nous, en espérant que tous ces employés sacrifiés sauront se trouver de nouveaux emplois motivants plus tôt que tard.

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