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André Tourigny sait sur quoi Équipe Canada doit travailler pour battre la Russie

Hier après-midi (heure du Québec), les représentants d’Équipe Canada Junior ont disposé des Américains grâce à Alexis Lafrenière, qui s’est donné en spectacle. La victoire de 6-4 est importante, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien à retravailler.

En regardant la feuille de pointage, il est possible d’observer que les Canadiens ont accordé pas moins de trois buts en désavantage numérique. Ils ont aussi été littéralement sauvés par la cloche puisque le club des États-Unis avait créé l’égalité en fin de deuxième période, mais le cadran n’affichait plus de temps.

Le but n’a pas compté, mais il a fait mal.

Avec trois (ou quatre) buts accordés en cinq occasions, il est clair que l’unité dirigée par André Tourigny doit faire mieux. Mais pour le principal intéressé, il n’y a pas de panique à avoir.

Le pilote des 67’s d’Ottawa sait que ses hommes doivent faire mieux et c’est pourquoi il travaille avec eux afin de procéder à des ajustements… sans pour autant tout changer.

Dans un tournoi comme celui-ci, on ne peut pas faire ça [tout changer]. Il faut garder nos gars dans un climat de performance. Tu enseignes le maximum que tu penses qu’ils peuvent absorber sans qu’ils paralysent sur la glace et qu’ils commencent à penser. Il ne faut pas que ça arrive. – Tourigny

Joe Veleno, Aidan Dudas, Kevin Bahl et Jacob Bernard-Docker ont été les hommes de confiance face aux États-Unis. Pour Tourigny, il y a eu de la malchance dans le jeu des Canadiens, ce qui fait en sorte que les gars ne sont pas forcément à blâmer.

Il faut toutefois noter un aspect important en vue du match de demain, face à la Russie.

Ils ont beaucoup de talent, ils ont de l’attaque. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu les Russes avec un aussi bon jeu de puissance. – Tourigny

Il faudra attendre à demain pour voir si les enseignements de Tourigny auront payé.

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