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Allan Walsh est en furie contre le gouvernement canadien

Le gouvernement du Canada, suite aux recommandations de Santé Canada, a refusé le plan que la LNH lui avait récemment déposé afin de tenir des matchs entre équipes canadiennes au Canada (sans pourtant créer des bulles hermétiques comme l’été dernier). Le gouvernement canadien a tenu à rappeler que la priorité était de protéger la santé et la sécurité de ses citoyens, notamment en réduisant la propagation de la COVID-19.

Et disons que ça n’a pas plu à Allan Walsh, un agent de joueurs qui a rarement la langue dans sa poche. Pas la partie sur la santé et la sécurité des Canadiens et des Canadiennes, mais le refus en soi.

Walsh, un natif de Laval désormais installé aux États-Unis, a répondu indirectement (et publiquement) au gouvernement de Justin Trudeau.

« Bien sûr qu’on s’entend sur l’importance de devoir empêcher la propagation du virus et la nécessité de protéger les joueurs. Mais la LNH et l’Association des joueurs a justement préparé un plan détaillé à cet effet, un plan concocté et approuvé par de nombreux experts de la santé […] Peut-être que le gouvernement canadien a besoin de se rappeler que la LNH n’a pas vu, lors de son retour au jeu estival, un seul test revenir positif? – Allan Walsh

Selon Walsh, empêcher la LNH de continuer ses activités au Canada et la forcer à envoyer ses équipes (employés et famille) aux États-Unis pour s’entraîner et jouer des matchs est un non-sens.

Plusieurs Internautes lui ont répondu que si ça permettait de protéger la population canadienne, c’était bien correct.

Et c’est là que ça devient délicat. L’Impact a pu disputer des matchs face à des équipes canadiennes (si chacun des joueurs avait fait une quarantaine de 14 jours à l’entrée au pays) cet été au Stade Saputo…

Les joueurs seraient testés à chaque jour…

Aucune équipe américaine ne devrait venir jouer au Canada (contrairement aux Raptors et aux Blue Jays)…

La population ne serait donc pas vraiment plus à risque avec des matchs de la LNH disputés dans un tel contexte.

S’il y a un problème, il est beaucoup plus éthique, social et politique. Pourquoi devrait-on laisser une riche entreprise qui est capable de tester tout son monde quotidiennement opérer alors qu’une autre entreprise (pas plus/moins essentielle) qui n’a pas les moyens de le faire ne peut pas opérer, elle?

Ce n’est pas une question de sécurité, présentement… c’est davantage une question d’égalité.  Et ces débats-là, ils peuvent malheureusement être longs et ardus.

Je continue tout de même de croire qu’on aura une saison 2020-21 à se mettre sous la dent en janvier ou au pire, en février. L’instauration d’une ou deux bulles canadiennes pourrait toutefois devenir nécessaire.

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