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Alexander Romanov mène le CH pour les mises en échec

L’engouement à l’endroit de l’arrivée d’Alexander Romanov avant le début de la saison était surdimensionné. En effet, les partisans du CH ne pouvaient cacher leur excitation entourant l’arrivée du jeune prodige russe.

Dès ses premiers matchs, il semblait répondre adéquatement aux attentes (trop élevées) à son égard.  Il avait démontré son sens du jeu ainsi que son jeu robuste de belle façon, et semblait s’afficher comme la tête d’affiche du futur à la défensive chez le Canadien.

Toutefois, après plusieurs bonnes performances d’affilée, le jeune de 21 ans a été laissé de côté pour un match par Claude Julien. Depuis, c’est comme si cet évènement lui avait cassé les reins. Il n’affiche plus la même confiance et la même attitude désinvolte. Il ne tente plus de passes risquées ou bien de montées risquées comme il nous avait habitués en début de saison. Il a également perdu sa place sur la deuxième vague d’avantage numérique.

C’est seulement depuis l’arrivée de Dominique Ducharme au poste d’entraîneur-chef que Romanov semble remonter la pente au niveau de sa confiance.

Toutefois, il reste que malgré ses performances somme toute plus discrètes au niveau offensif, le jeune russe continue de mener le CH au chapitre des mises en échec.

(Crédit: NHL.com)

Il continue donc d’avoir un impact sur le jeu match après match. Même si ce n’est pas nécessairement ce que l’on veut de Romanov, c’est-à-dire un joueur du type d’Alexei Emelin, le fait qu’il soit autant robuste à son jeune âge est encourageant.

Si Romanov parvient à retrouver sa touche offensive du début de saison, il pourrait se voir offrir plus de temps de glace.

De plus, si certains sont sceptiques quant à son potentiel, il faut se rappeler qu’il n’a seulement que 21 ans, et qu’il en est à sa première saison dans la LNH.

Cela prend également bien plus de temps à un défenseur avant d’afficher son plein potentiel chez les pros comparé à un attaquant. Il suffit de penser à Jeff Petry qui connaît sa meilleure saison en carrière à l’âge de 33 ans, ou bien à Mark Giordano qui n’a jamais été repêché, et qui a gagné le trophée Norris remis au meilleur défenseur de la saison régulière en 2018-2019 à l’âge de 35 ans.

Il est clair que Romanov ne prendra pas autant de temps que ces deux joueurs avant de jouer à son plein potentiel, mais il faut tout de même être patient dans son cas, et observer les éléments positifs qu’il reflète.

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