Alex Ovechkin évite le lendemain de veille, est en voie pour une saison ahurissante

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Un phénomène particulier existe, dans la LNH, et affecte les équipes championnes de la Coupe Stanley. Après avoir triomphé en juin, de nombreuses équipes s’effondrent l’automne suivant et ont maille à repartir. C’est ce qu’on appelle le Stanley Cup Hangover, ou encore le lendemain de veille de la Coupe Stanley en français.

Alex Ovechkin a eu un été particulièrement mouvementé et émotif, accompagné du fameux trophée qu’il souhaitait remporter depuis maintenant plus d’une décennie.

S’il y a une personne dans la LNH qu’on aurait cru susceptible d’être victime de ce lendemain de veille, et potentiellement même d’un vrai, c’était bien lui.

Il a toutefois prouvé à la planète hockey que ce n’était pas le cas en connaissant l’un des meilleurs débuts de saison de sa carrière. Après 32 matchs de joués, la machine russe a inscrit 29 buts : un rythme endiablé qui lui offrirait une récolte de 74 buts, si jamais il continuait sur cette lancée. Une lancée qui semble toute naturelle, lui qui a inscrit un point à chacun de ses 14 derniers matchs.

Pour ce qui est des Capitals, ils se débrouillent assez bien. Chamboulés par un changement d’entraîneur difficile, les hommes de Todd Reirden trônent au premier rang de la Division Métropolitaine grâce à une fiche de 20-9-1 (43 points). Le Lightning et les Maple Leafs sont d’ailleurs les deux seules équipes du circuit Bettman à avoir marqué plus de buts, jusqu’à maintenant.

Les Caps profitent du cinquième meilleur différentiel.

On commence à raconter que si Braden Holtby pouvait retrouver son erre d’aller des dernières séries, Washington pourrait être l’équipe à battre, dans l’Association de l’Est. Bien sûr, les Bolts ne seront pas d’accord avec cette affirmation, vu leur alignement rempli de ‘studs’. Par contre, ils n’ont pas la même expérience des circonstances. Pour battre les Capitals dans une éventuelle finale de l’Est – qui ne se produira probablement pas, puisque la logique n’est presque jamais respectée – Jon Cooper devrait motiver ses hommes et s’assurer qu’ils soient prêts à affronter une machine de hockey en plein élan.

Ovechkin n’est pas rassasié : il en veut encore plus.