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Alex Galchenyuk est-il meilleur au centre?

De nos jours, il est impossible pour équipe de la LNH d’espérer remporter la coupe Stanley sans un centre numéro un digne de ce nom.

Il faut remonter en 2002-2003 pour voir les Devils enlever les grands honneurs sans un pivot de première classe. À l’époque, Scott Gomez et Joe Nieuwendyk – qui étaient loin d’être mauvais – pivotaient les deux premières lignes du New Jersey.

Alex Galchenyuk est le seul joueur dans l’organigramme du Canadien pouvant aspirer à un tel rôle. Son adaptation à ce poste sera déterminante dans les futurs succès du CH et on pourrait presque dire que le destin de cette formation est entre ses mains, puisqu’il est la dernière pièce manquante au puzzle de Marc Bergevin.

Du 9 décembre au 15 janvier, Galchenyuk a disputé au total 14 matchs au centre, la plupart du temps flanqué de Max Pacioretty et Brendan Gallagher. Il a été ramené à l’aile le 17 janvier face aux Islanders et n’a pas obtenu une autre chance au milieu depuis.

Seuls le temps de possession et le % des Chances de Marquer ont été calculés à forces égales. 

On peut remarquer en consultant le tableau ci-haut que Galchenyuk a mieux contrôlé le temps de possession lorsqu’il était placé à l’aile, mais son rythme de production a été nettement inférieur en comparaison avec son passage au centre. Jumelé à Pacioretty, Galchenyuk pouvait laisser parler son talent et soutirer plus d’attaque d’un moins grand nombre de minutes en zone offensive. En revanche, une prise de décision parfois douteuse et une difficulté à appuyer ses défenseurs en fond de territoire ont fait descendre les indices de possession de rondelle.  Michel Therrien aime garder les choses low-event – c’est-à-dire, limiter les actions offensives de part et d’autre – et le jeu de Galchenyuk était plus efficace, mais aussi plus chaotique au poste de pivot.

On peut penser sans trop se tromper que Galchenyuk afficherait une meilleure production en étant utilisé au centre sur une longue période. À cette position, il est plus impliqué dans les actions offensives et dispose d’un plus grand corridor pour manier le disque. Il reste à savoir si, malgré sa lecture de jeu parfois lacunaire, son apport offensif en vaut la chandelle.

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