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Aleksandra Wozniak à court de solutions

Il est très possible que vous ayez vu circuler un GoFundMe lancé par Aleksandra Wozniak, au cours des derniers mois, qui avait comme but de financer sa carrière qui se retrouve présentement en danger. 5487$ dollars auront finalement été amassés.

Ça peut sembler beaucoup… Mais pour une joueuse de tennis professionnelle ne recevant aucun appui de personne, ce ne l’est pas. Elle l’a dépensé en deux semaines.

La joueuse canadienne ne sait tout simplement plus quoi faire. Elle est réellement à court de solutions.

JF Tremblay a décidé d’offrir une plateforme à Wozniak afin qu’elle puisse raconter son histoire et toucher un peu plus les gens. On pourrait même parler de passer un message à Tennis Canada.

L’athlète de 30 ans mentionne qu’elle a mis le tennis québécois sur la map et qu’elle devrait avoir droit à un peu plus de reconnaissance de la part de la Fédération de Tennis Canada.

  • Première Québécoise classée 21e au monde
  • Première Québécoise à gagner un tournoi de la WTA
  • Première Québécoise à jouer en simple aux Jeux olympiques
  • Première Québécoise en quarts de finale à la Coupe Rogers

Elle ne peut plus payer d’entraîneur ni partir en voyage à des tournois qui valent pour beaucoup de points/argent… Et on lui dit d’améliorer son classement afin d’obtenir de l’aide financière.

« J’ai gagné deux tournois l’année dernière, à Stillwater et à Gatineau sur le circuit de l’ITF, et j’ai joué tous les tournois au Canada. Vous me dites : fais-en encore un peu plus et on va voir ce qu’on peut faire ? Oui, mais comment ? Je ne peux même pas participer aux tournois, je n’ai pas l’argent pour le faire. » 

Est-ce que ses accomplissements du passé devraient lui valoir une aide financière plusieurs années plus tard? Là est la question.

La loyauté n’existe pas, dans le sport professionnel. 

Sylvain Bruneau a répondu aux commentaires de Wozniak, d’ailleurs. Bruneau est entraîneur avec Tennis Canada.

Il a évoqué un manque de ressources, puisque la Fédération ne peut pas offrir de l’aide financière à tous ses joueurs professionnels. Il y a un certain laps de temps au cours duquel l’aide est offerte, mais lorsque celui-ci est terminé, on passe à un autre appel.

« Ce n’est pas comme si on ne voulait pas lui offrir de l’aide, mais ce n’est peut-être pas l’aide qu’elle aurait souhaitée. On n’est pas capables de faire ça pour toutes les joueuses professionnelles au Canada. »

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