L’histoire de Jordan Binnington nous a tous fait penser à celle d’Andrew Hammond, lors de la saison 2014-15. Ces deux gardiens ont deux points communs : ils sont sortis de nulle part pour amener leur équipe en séries éliminatoires.
Par contre, la comparaison s’arrête ici. Andrew Hammond n’avait pas été aussi régulier en séries, lui qui avait perdu ses deux premiers matchs lors du premier tour contre le Canadien…
Jordan Binnington, lui, a continué à sortir des performances spectaculaires. Il a été fumant contre les Jets, avant de connaître une petite baisse de régime au début de la deuxième ronde. Or, il s’est rapidement repris et a été presque parfait lors des matchs #5, #6 et #7, enregistrant une moyenne de buts alloués de 1.33 et une efficacité de .950%.
(Crédit:Youtube )
Même si les Blues s’inclinent en Finale de conférence contre les Sharks (la série est égale 1-1), peut-on dire que l’équipe s’est enfin trouvé un gardien #1 ?
C’est bien probable.
D’ailleurs, le contrat de Binnington prendra fin cet été (il sera RFA et aura droit à l’arbitrage): c’est donc dire que les Blues devront négocier une nouvelle entente avec lui. Doug Armstrong devra donc être très vigilant. Évidemment, Binnington a été excellent depuis le début de l’année 2019, mais l’échantillon reste tout de même assez petit.
Comme l’écrit Matt Larkin, de THN, plusieurs options s’offriront au DG des Blues. Soit Armstrong lui propose un contrat similaire à ce que les Sénateurs avaient offert (3 ans à 1.35M$ par année) à Hammond (ce qui est très peu probable), ou alors un contrat à long terme, un peu comme ce que les Jets ont fait avec Hellebuyck.
On devrait donc se situer entre les deux : un contrat de trois ou quatre années entre 4 à 5M$ par saison ferait beaucoup de sens pour les deux partis.
Cependant, Binnington pourrait avoir une hausse salariale encore plus conséquente s’il réussit à amener les Blues à la coupe Stanley…