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31 en 31 : Mattias Samuelsson, un défenseur robuste qui a tout de son père

Pour tout le mois de mai, DansLesCoulisses effectue le décompte des 31 meilleurs espoirs en vue du premier repêchage.

Avoir le sang d’un ancien joueur de la LNH est loin d’être un gage de succès, on l’a appris à plusieurs reprises alors que certains, à travers le temps, sont devenus d’excellents joueurs… Mais aussi des flops. Reste qu’il est intéressant de voir la progéniture d’un ex-joueur se faufiler parmi les noms qui seront repêchés en première ronde. Mattias Samuelsson, né aux États-Unis de son père Kjell Samuelsson (14 saisons avec les Rangers, Flyers, Penguins et Lightning), est un défenseur de gros calibre qui excelle dans sa propre zone, comme son paternel l’a fait dans les années 1980 et 1990.

Il se classe au 23e rang de notre classement du mois de mai.

Offensivement parlant

Note : B

Le gaucher qui a décidé de poursuivre son cheminement avec le Western Michigan University se démarque peut-être par sa robustesse ainsi que son jeu défensif, il n’est pas pour autant mauvais avec la rondelle. Quoiqu’il ne joint que rarement la contre-attaque de manière directe, il possède une compréhension du jeu avancée qui lui permet de prendre les bonnes décisions. Ses passes sont précises, sans plus : il n’est pas un quart-arrière. Il a toutefois un lancer du poignet précis qu’il aime décocher de l’intérieur du cercle, lorsque personne ne s’y attend. Vous avez un bon exemple de cette tendance dans le vidéo ci-haut.

Il devra toutefois tenter de se trouver une spécialité, en attaque, s’il veut éviter de devenir un joueur trop absent et inefficace en zone adverse.

Défensivement parlant

Note : A

Comme on l’a mentionné, c’est dans sa zone qu’il excelle le plus. Sa longue portée lui permet d’être très efficace avec son bâton, et sa masse musculaire lui donne l’option de bloquer des tirs, un atout de taille dans des missions défensives et à court d’un homme.

Évidemment, être bon dans sa propre zone est loin d’être très flashy, mais demeure essentiel à la composition d’une bonne équipe de football. C’est un peu comme au football, dans un sens : les joueurs qui remplissent les highlight réels sont spectaculaires, mais il faut également une certaine efficacité à des positions moins créatives.

Physiquement parlant

Note : A

Donnons à César ce qui revient à César : Mikael Samuelsson est énorme. Déjà ses 6 pieds 4 sont impressionnants, le défenseur pèse 216 livres. Ce n’est pas rien.

L’Américain d’origine suédoise utilise bien sûr son physique fort avantageux à son avantage : il présente à l’adversaire de bonnes mises en échec plus souvent qu’à leur tour et est très difficile à déloger, devant le filet. Le long des bandes, il sort également gagnant assez souvent.

S’il y a un point à améliorer à cette facette de son jeu, ce serait d’être en mesure d’apprendre la différence entre la force physique et l’indiscipline.

Athlétiquement parlant

Note : C+

Pour sa taille et sa grosseur, Samuelsson est assez rapide. Il démontre de belles qualités sur ses patins, détenant une bonne balance en mouvement, que ce soit lors d’une bataille contre la rampe ou pendant un impact. Il est agile, pivote bien…

Mais un peu à l’image de Michael McCarron, l’accélération est un problème. Il DOIT travailler là-dessus, car Dieu sait à quel point ça peut être difficile de se faire une place dans la LNH avec un tel problème.

Quand le verra-t-on dans la LNH?

Le style de jeu de Samuelsson ne l’aidera pas dans son ascension. Ça pourrait être assez long. Disons… 2021-2022.

Le plafond et le plancher?

Au mieux, Samuelsson pourrait être le complément parfait d’un défenseur mobile sur la première paire. Théoriquement, il devrait plutôt être un bon défenseur de seconde paire.

Potentiellement Tricolore?

Non. Le Canadien a besoin de punch offensif, point final.

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