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2018-19 : Doit-on revoir nos (faibles) attentes envers le Canadien à la hausse?

Un match hors-concours entre deux demi-formations…

Un seul…

Une seule période au cours de laquelle le Canadien a marqué au moins un but (trois en 92 secondes)…

Et Ron Fournier pense à revoir ses attentes envers le CH à la hausse. Déjà.

Je veux bien croire que les joueurs du Canadien ont été bons lundi soir… Que l’atmosphère est plus intéressante alentour de l’équipe…

Mais tous les experts se sont entendus pour dire durant des mois qu’il ne fallait pas avoir de grandes attentes envers le Tricolore en 2018-19. Et ça aurait changé après un seul match préparatoire? Après une seule période productive (contre un demi-club)?

Je veux bien approuver les excès de positivisme chez nos médias québécois, mais encore faudrait-il qu’ils se défendent et s’expliquent.

Au final, on peut espérer voir le Canadien connaître une meilleure saison que l’an dernier… Mais peut-on vraiment espérer voir l’équipe participer aux séries et surprendre au printemps? Je ne suis pas rendu là. Vraiment pas.

Ron Fournier (avec François Gagnon et Mario Tremblay) a ensuite comparé Jesperi Kotkaniemi à Bobby Smith, il l’a encensé, il a ajouté qu’il ne devrait pas jouer à Montréal cette année, il a confié que c’était une fracture de la mâchoire qui gardera Nicolas Deslauriers loin de la patinoire et il a débattu avec ses invités sur la nécessité de jeter les gants en 2018 dans la LNH.

Ron est toujours aussi intéressant en 2018… Mais on l’aime mieux lorsqu’il donne du gaz égal.

Si à la fin du camp d’entraînement, le Canadien a disputé cinq ou six bons matchs sur sept, on pourra peut-être penser à revoir nos attentes à la hausse. Mais il serait beaucoup trop hâtif de le faire ce matin.

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