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Filip Forsberg : la vedette quelque peu silencieuse des Prédateurs

Lorsqu’on parle du succès des Prédateurs de Nashville, plusieurs noms nous viennent naturellement en tête : Ryan Johansen, P.K. Subban, Roman Josi et Pekka Rinne.

Malheureusement, un nom qu’on a quelque peu tendance à écarter du lot est Filip Forsberg. Le jeune suédois, quoique moins flashy et notoire que les noms précédemment nommés, demeure un joueur extrêmement talentueux dont l’implication est vitale dans les exploits de son équipe.

Son dernier voyage en finale de la Coupe Stanley a réveillé en lui une soif de la victoire encore plus exceptionnelle qu’il ne le croyait.

On se rappellera tous de la séquence remarquable qu’il avait connue, cette année, lorsqu’il avait inscrit deux tours du chapeau en deux parties. Malgré ses accomplissements uniques, Forsberg n’a fait que présenter un sourire timide, ce qui est le portrait parfait du genre de personne qu’il est : « un jeune joueur modeste et aucunement prétentieux à l’extérieur de la patinoire, mais possédant un talent mortel avec la rondelle sur sa palette, à l’attaque. »

L’ancien coéquipier du Suédois, James Neal, affirme qu’il est une personne assez silencieuse, contrairement à plusieurs jeunes vedettes émergentes de la LNH. Il ne cherche apparemment pas l’attention, préférant rester tranquille. On le compare plus à Connor McDavid qu’à Jack Eichel, disons.

« Sa personnalité est davantage exprimée sur la glace, de la façon qu’il marque ses buts et à quel point il est un joueur excitant à regarder aller. »

Mike Fisher avait aussi des bons mots pour Forsberg, affirmant qu’il était le joueur idéal qu’on recherchait, en se basant sur son éthique du travail remarquable ainsi que son attitude sans-faute.

L’ancien choix de premier tour des Capitals s’est énormément concentré sur son jeu défensif, dans un passé rapproché. C’est de cette façon qu’il peut notamment mieux lire le jeu pour transformer des bourdes en chances de marquer, mais aussi être responsable dans sa propre zone, ce qui contribue à son aspect un peu plus silencieux.

Son rôle primordial sur le désavantage numérique, combiné à une production constante à l’attaque (90 buts lors des trois dernières saison) a de quoi rendre lui et ses patrons fiers.

Cette saison, Forsberg planifie agrandir son sac d’outils, devenir un joueur plus complet pour surpasser les barrières de son talent. Après avoir goûté à ce qu’est une finale de la Coupe Stanley, son objectif est simple : « Je souhaite rester dans cette ligue pour très longtemps. Surtout, je veux gagner. »

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