Erik Johnson a piqué une sainte crise aux arbitres

Samedi soir, les Sabres de Buffalo se sont tiraillés contre les Rangers, à New York, où les soldats de Don Donato se sont inclinés 4 à 3.

Si j’ai opté pour le mot tirailler, c’est que quelque chose se tramait derrière ce choix de syntaxe : pas moins de 37 minutes de pénalité ont été desservies uniquement aux Sabres à la suite d’un gros rumble entre les deux clans.

Cette lutte s’est produite à 7 minutes 12 de la fin du deuxième engagement, et c’est Erik Johnson qui s’est produit comme acteur principal. Une fois le tout calmé, Johnson s’est rendu au banc des accusés, et lorsqu’on a annoncé la nature des sanctions, il a explosé!

S’il a été aussi explosif, c’est en raison des deux minutes pour instigateur, puisque selon lui, il n’a rien «instigué» du tout. Il a qualifié cette mauvaise décision de «bullshit» et de ridicule, tout comme son entraîneur-chef.

Et ce n’est pas tout… les zébrés se sont justifiés quant à ce call «merdique» :

«C’était absolument ridicule, et l’arbitre dit à Don qu’il m’a donné une pénalité antisportive parce que nous lui avons crié dessus en première période parce qu’il n’avait pas fait d’appel. Alors, dites-moi comment cela peut être justifié? Je vais vers lui, il m’obéit. C’est du hockey. Ce n’est pas un instigateur. C’était un non-sens.» – Johnson

Johnson explique donc que Will Cuylle et lui étaient tous les deux partants pour un combat, donc il n’avait pas à recevoir un deux minutes supplémentaires.

«Je ne sais pas s’il y a une zone grise avec l’instigateur ou quoi que ce soit d’autre, mais ce n’est pas un instigateur. Il s’agit de deux combattants volontaires qui acceptent de se battre après ce que je pensais être un coup porté à mon partenaire, un jeune joueur dans un endroit vulnérable, et il devait répondre à la cloche pour cela. J’ai trouvé cela ridicule. J’aimerais en dire plus, même si je dois payer une amende. Cela m’est égal. J’ai pensé que c’était (un non-sens)!» – Johnson

En tout cas, j’ai bien hâte de voir les retombées de ce scénario, autant du côté de Johnson que du côté des arbitres, qui ont quelque peu foiré lors de ce round.

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