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Équipe à Québec : pas assez d’argent du milieu des affaires, selon Pierre LeBrun

Gary Bettman n’est pas exactement M. Québec. C’est sous sa gouverne que les Nordiques sont partis et on ne sent pas un grand effort pour les ramener. On va dire ça de même.

En marge de tout ce qui se passe avec les Coyotes, on voit clairement que la priorité n’est pas Québec.

Dans les faits, selon ce que Pierre LeBrun a rapporté sur les ondes de TSN, on sent que Salt Lake City est présentement une option de choix pour accueillir les Coyotes en cas de besoin – parce que le plan est de garder le club en Arizona.

Houston et Atlanta seraient surtout des plans d’expansion.

Mais quelle est la place de Québec dans tout ça? Il est facile, après tout, de penser que Gary Bettman ne veut pas monter à huit équipes au Nord de la frontière en ce moment.

Pas au détriment de marchés comme Houston, Kansas City, Atlanta ou Salt Lake City, du moins…

Ce qui me fascine des trois derniers endroits que je viens de nommer, c’est que ce ne sont pas de gros marchés naturels. Oui, l’aire urbaine est peut-être un peu plus grande, mais ce ne sont pas des marchés naturels.

Atlanta a une grande aire urbaine, mais le hockey est parti deux fois. #JamaisDeuxSansTrois?

Mais surtout, je me demande jusqu’à quel point l’argent serait au rendez-vous. Après tout, on dit souvent qu’un des grands enjeux de Québec, c’est que l’argent du milieu des affaires n’est pas au rendez-vous.

Hier, Pierre LeBrun l’a justement rappelé.

Est-ce que les marchés américains comme Kansas City et Salt Lake City auraient assez d’argent pour justifier l’arrivée d’une équipe de la LNH au détriment de la ville de Québec?

Et surtout, même si l’argent est au rendez-vous, est-ce qu’elle serait injectée dans l’équipe?

C’est bien beau dire qu’il y a de l’argent à faire aux États-Unis, mais il faut aussi considérer le fait qu’au Québec, c’est certain que de l’argent serait injecté en masse dans le club.

Et je ne parle pas juste des proprios.

Non seulement les gens de Québec sont prêts, mais en plus, beaucoup d’entreprises voudraient mettre de l’argent dans l’équipe pour acheter, par exemple, des loges et des billets.

C’est notamment ce que Philippe Boucher a rapporté cette semaine. Il pense aussi que les proprios potentiels sont prêts à sortir leur argent.

Les chèques sont prêts, il y a plus qu’un groupe qui est capable d’amener un club au Québec. Il y a beaucoup d’argent à Québec, plus que le monde pense.

Il y a des gens qui sont prêts à le faire. – Une source à Philippe Boucher

Si cela doit se faire, il faudrait que ce soit sous peu. Après tout, le train est en train de passer maintenant et qui sait où on en sera dans quelques années, quand les Coyotes auront (peut-être) un domicile fixe.

Peut-être.

Notons aussi qu’avec les régions autour de Québec qui mangent du hockey (la Beauce, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent, etc.) et qui investissent déjà pour suivre le Canadien (et qui le feraient à Québec), ça commence à faire en sorte qu’il n’y a pas que la région de Québec à considérer.

Les environs entrent en ligne de compte.

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