Un nouveau contrat pour Price… ou du « marketing de faux espoirs »

Du marketing de faux espoirs, voilà à quoi se résume bêtement le contrat sur lequel Carey Price vient d’apposer sa signature, selon Vincent Cauchon. L’animateur s’en est donné à cœur joie aujourd’hui sur les ondes de Radio X, écorchant au passage la façon de penser de la direction du tricolore et bien des patineurs qu’elle choisit de mettre sur la glace du Centre Bell.

« La signature de Price a passé comme un couteau dans le beurre chaud, mais c’est la pire. Ça bust l’équipe pour sept ou huit ans. Pis la Ligue nationale au complet. Maintenant t’as un gardien qui performe et tu vas être obligé d’y donner huit, neuf ou dix millions. »

Le cerbère qu’il dit d’une grande fragilité devrait ses seuls championnats en carrière à la formation que les dirigeants d’équipe Canada ont placée devant lui. Le numéro 31, paraîtrait-il, n’aurait jamais rien gagné (sauf bien sur le titre de meilleur gardien de la LCH, la Coupe Calder, le Championnat du monde junior, les Olympiques, la Coupe du monde et quelques trophées individuels dans la LNH)…

Crédit Photo : Hockeydb

Cauchon sous-entend qu’une bonne partie de ces dollars auraient été beaucoup mieux investis dans un nouveau contrat pour Radulov. Carey Price, qui avec Weber et Petry occupe 37 % de la masse salariale du club, serait incapable de livrer la marchandise une fois le printemps venu.

Il dresse une comparaison entre l’équipe montréalaise et les champions en titre de la Coupe Stanley. Le fossé qui sépare ces dernières est pour lui incommensurable. L’une pige la majeure partie de son alignement dans son club-école, l’autre peine à y développer quoi que ce soit. L’entraîneur de l’une a également coaché les jeunes dans la ligue américaine, celui de l’autre n’est là que depuis une demie-saison. L’une possède une ligne de centre à toute épreuve, l’autre n’a pas de premier centre. L’une prétend pouvoir gagner peu importe le gardien défendant les buts, l’autre est bâtie autour de son homme masqué.

« Est-ce que ça vous rassure ? »

Le Canadien aurait ajouté deux gaffes à sa comédie d’erreurs sans fin, au cours de l’été. La première a pour nom Karl Alzner. Malgré la propagande médiatique trompeuse en sa faveur, il serait, selon les dires de Cauchon, une déception sur patins depuis l’atteinte de sa majorité (canadienne). La deuxième frasque estivale de Bergevin serait encore plus tragique. Celle-ci se résume à une insuffisance testiculaire qui empêcherait le directeur général de regarder le « col roulé » dans les yeux et lui dire de « décal**sser » (lui qui pourrait pourtant se relancer cette saison…).

L’animateur de Québec poursuit ce vibrant élan d’optimisme avec une analyse des joueurs de centre du bleu-blanc-rouge. Personne ne pourra convenablement lutter contre l’argument selon lequel Phillip Danault n’est pas dans la bonne chaise en pivotant la première unité offensive. Sa crainte de voir Drouin être dénaturé par une promotion au cercle des mises en jeu ne s’égare pas trop du chemin. Tout comme sa conclusion selon laquelle Galchenyuk est et sera toujours un ailier.

Mais un peu comme dans un bol de Lucky Charms, les bons morceaux sucrés sont dilués dans une trop grande mer de céréales fades. Il est à souhaiter que Gary Bettman ramène vite une équipe de la LNH à Québec, question d’apaiser les ardeurs de monsieur Cauchon.

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