betgrw

EA Sports : le désir d’avoir des voix en français pour le hockey est présent

Les gamers dans la salle qui jouent au jeu de NHL sont habitués de jouer avec la voix en anglais pour décrire et analyser des matchs.

D’ailleurs, en parlant de ça : sachez que Ray Ferraro ne sera plus l’analyste du jeu. Il a été remplacé par la Montréalaise Cheryl Pounder en vue de la prochaine édition, qui va sortir dans moins de deux mois.

Mais Montréalaise ou pas, ça va continuer de se faire en anglais.

Je sais que pour bien des gens, ce n’est pas un problème. Que même si bien des gens (au Québec et ailleurs dans la francophonie) aiment mieux communiquer en fançais, ils comprennent l’anglais.

Mais avoir des commentateurs qui parlent dans la langue de Molière, ce serait bien, non?

Le fait que des centaines de milliers de personnes regardent le hockey en français au lieu de le faire en anglais est un bon indice sur le fait que ça serait bien d’avoir une version en français.

Mais est-ce que ça veut dire que c’est imminent?

Michel Laprise, qui travaille pour le compte de RDS, a questionné un haut-placé de chez EA Sports, le producteur David Pritchett. Et ce dernier n’a pas fermé la porte à avoir des voix en français pendant les matchs dans le jeu.

Comme FIFA a des versions en français, on comprend que ce n’est pas exactement une mission impossible pour EA Sports – surtout considérant la popularité du hockey au Québec comparé au soccer.

Si le jeu est capable d’ajouter un coup à la Mark Scheifele sur Jake Evans, il peut ajouter des voix, non?

Je ne sais cependant pas jusqu’à quel point, même si les gens influents disent songer à incorporer du français dans le jeu mettant en vedette Cale Makar sur la couverture, ça va se faire.

Après tout, le jeu a besoin d’améliorations chaque année (le jeu hors-ligne ne sera notamment pas touché cette année) et le plan de promouvoir le français dans le jeu n’est peut-être pas prioritaire.

Michel Laprise est le premier à dire qu’en posant ses questions sur le français, il sentait que son interlocuteur (David Pritchett) était hésitant et ne voulait pas se mettre les pieds dans les plats.

Si EA Sports sent que ça n’aidera pas considérablement les ventes du jeu, il est possible que les belles promesses ne demeurent que des projets en l’air, dans le fond. C’est comme une promesse électorale, tout ça.

PLUS DE NOUVELLES