Ça ne va pas très bien, à Pittsburgh. En début de saison, les performances de l’équipe ont fait jaser, elle qui ne semblait pas en mesure de suivre la cadence nécessaire pour une place en séries éliminatoires.
Le navire a quelque peu été redressé, mais sans plus. Les Penguins sont présentement au neuvième rang de l’Association de l’Est, qui se traduit par une 18e position dans la Ligue nationale.
Les rumeurs commencent à courir à propos de l’entraîneur-chef Mike Sullivan, qui aurait de la difficulté à entretenir sa relation avec certains de ses joueurs.
Pascal Dupuis, qui est encore très proche des joueurs du «core» des Penguins, a mentionné sur les ondes de TVA Sports qu’il ne pensait pas que le message de Sullivan passait bien auprès de Evgeni Malkin et Phil Kessel. Questionnant Sullivan à ce propos, Tom Gulitti (NHL.com) a obtenu des commentaires vagues qui insinuent que la relation n’a pas toujours été rose.
« Ce que je peux vous dire, c’est que ma relation avec Malkin et Phil est la même que depuis que je suis arrivé ici. On traverse des hauts, des bas et des défis durant le cours d’une saison. Je pense que ça fait partie du travail d’entraîneur et de faire partie d’une équipe. Ça fait partie du processus. Mais personne n’a plus de respect pour ces deux gars que moi. Je pense qu’il y a un respect mutuel qui existe entre nous, et ça fait partie de notre travail de relever les défis. »
Sullivan s’est aussi dit très déçu qu’un gars comme Dupuis, qui sait ce que c’est de faire partie d’un vestiaire, d’y être allé de commentaires comme ceux-là.
Il faut toutefois garder une chose en tête. Lorsque les Penguins ont gagné la Coupe Stanley, en 2015-2016, le pilote n’était pas en nomination pour le trophée Jack-Adams. Pourquoi? On jugeait alors qu’il ne gérait pas son équipe, mais bien qu’il ne faisait que tenir le gouvernail. En y repensant, ça laisse sous-entendre que son message ne passait pas tant que ça, même à ce moment sur la ligne du temps.
La rumeur court aussi que Sullivan aurait beaucoup de difficulté avec les grosses personnalités.
La situation commence à faire jaser chez les médias traditionnels, alors que le côté non-traditionnel est déjà au courant depuis quelque temps.
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