Des DGs de la ECHL se croient dans un jeu vidéo

Après les dates limites des transactions d’abord dans la LNH, ensuite dans la LAH, c’était au tour de la ECHL « d’être sous les projecteurs » dans le cadre d’une date limite des transactions.

Cette date était hier (21 mars) et contrairement à la LNH, il n’y a pas eu beaucoup d’action.

En fait, il en a presque jamais. La raison : les directeurs généraux se croient dans un jeu vidéo. C’est ce qu’on peut apprendre dans un texte de Matthew Vachon (Le Nouvelliste).

Le journaliste a parlé avec Alex Cousineau, le directeur adjoint des Lions, et ce dernier a avoué que les DGs s’attendent à ce que ses homologues leur donnent leurs meilleurs joueurs contre une caisse de rondelle.

Un peu comme moi lorsque je tente des transactions dans mes fantasy hockey/football, dans le fond.

Mais les DGs de la ECHL sont payés pour faire des transactions et améliorer leur équipe respective. Ce n’est pas en offrant des joueurs médiocres contre le meilleur pointeur de la ligue que tu vas le faire et surtout, que tu vas entretenir une bonne relation avec tes homologues.

Une autre raison pour laquelle les échanges se font rares, c’est parce que les joueurs aiment la stabilité et n’aiment pas nécessairement changer d’adresse. Ils ne sont pas payés des millions de dollars comme dans la LNH, non plus.

Faire des échanges dans la ECHL, ce n’est pas toujours facile. Il y a des joueurs qui sont dans certains marchés et qui ne souhaitent pas nécessairement aller dans un autre endroit. – Alex Cousineau

Chez les Lions de Trois-Rivières, la norme de la tranquillité a été respectée. La formation, qui est dans une chaude lutte aux séries éliminatoires, n’a fait qu’une transaction : elle a libéré Parker Saretsky.

Comme le mentionne Vachon, « en libérant sa place, les Lions ont pu faire un espace dans l’alignement de 20 joueurs (18 patineurs maximum) ou sur la réserve (deux joueurs maximum) afin d’habiller l’attaquant Benjamin Tupker (Collège Union) ».

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