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Depuis la saison 2018-2019, le Canadien a le pire avantage numérique de la LNH

Le Canadien surprend depuis le début de la saison. Ses 14 victoires en 29 matchs sont impressionnantes, mais n’allons pas croire que tout est rose pour l’équipe présentement.

J’affirme cela parce qu’on doit dire à voix haute que l’avantage numérique du CH est lamentable. Le Canadien a été zéro en trois face aux Sens hier soir, ce qui fait maintenant en sorte que le club n’a pas marqué à ses 21 dernières occasions en powerplay.

0/21…

C’est atroce. Rien de moins. Le club a non seulement le pire avantage numérique de la LNH cette année… Il a également le pire avantage numérique de la LNH depuis la saison 2018-2019.

Ce n’est pas rien.

Après 29 rencontres, le Canadien présente un taux de réussite de 13.83% en avantage numérique. Depuis le saison 2018-2019, le chiffre s’élève à 15.4% selon les données de l’article ci-haut.

Les Red Wings, qui convertissent 16% de leurs chances avec l’avantage d’un homme, se retrouvent au 31e rang. 

C’est spécial, parce que le Canadien compte sur plus qu’un joueur de qualité. Or, Nick Suzuki et Cole Caufield sont peut-être excellents, mais ils ne peuvent tout faire seuls non plus.

Marc Dumont, l’auteur du texte ci-haut, note qu’il manque peut-être un quart-arrière de qualité afin de mieux faire. Un peu à la P.K. Subban, Andrei Markov ou Jeff Petry. Genre.  

Mais moi, sans lui mettre tout le blâme sur les épaules, j’ai plutôt le goût de parler du travail d’Alex Burrows.

Ce dernier a été engagé (février 2021) afin de faire runner l’avantage numérique et visiblement, ça ne fonctionne pas. Burrows était reconnu comme un spécialiste du powerplay lorsqu’il jouait dans la LNH, mais l’expérience derrière le banc est moins fructueuse.

Lorsqu’on analyse les stratégies du club dans de telles situations, on réalise que les gars ne jouent pas beaucoup proche du filet et qu’ils sont plus tentés à tirer de la pointe ou de la hauteur des cercles (le spot à Caufield et à Suzuki).

Le jeu qu’on voit souvent à Washington et à Vancouver (où le bumper est utilisé à outrance, surtout afin de décocher au filet) fonctionne bien… Mais n’est tout simplement pas utilisé à Montréal.

J’aimerais voir les gars jouer plus profondément en zone adverse, à la place de toujours essayer le jeu transversal parfait. Parce qu’au final, ce n’est pas une question de talent…

J’estime que c’est plutôt une question d’exécution.

Le Canadien doit tout simplement commencer à essayer des choses différentes. Je l’aime, le jeu où Suzuki fait une passe remarquable à Caufield, qui n’a qu’à déposer la rondelle dans le filet…

Mais vous savez comme moi que ça ne peut pas fonctionner à tous les coups.

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