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David Savard : rester à Montréal pour que ses enfants ne perdent pas leur français

Comme vous le savez, le Canadien n’arrive pas souvent à attirer des agents libres. Plusieurs facteurs (que vous connaissez bien) entrent en ligne de compte quand vient le temps, pour les joueurs, de choisir leur prochaine équipe.

Après tout, quand tu signes à Montréal, cela fait en sorte que ta famille doit vivre dans un environnement francophone. Les joueurs dont les enfants parlent principalement (ou seulement) anglais ne veulent pas forcément imposer un tel changement à leur famille.

Mais pour certains, c’est le contraire.

C’est notamment le cas de David Savard. Il est l’un des rares joueurs ayant choisi Montréal comme agent libre. Je dirais même plus : il est l’un des rares Québécois ayant choisi de s’établir à Montréal dans le prime de sa carrière.

Celui qui est en couple avec une Québécoise a notamment choisi Montréal (en 2021) pour être proche de sa famille, mais aussi en raison de la langue française prédominante au Québec.

Tel que rapporté par Anthony Martineau (TVA Sports), qui a pondu un texte sur la réalité des joueurs autonomes, la famille Savard voulait que les trois enfants soient exposés à l’école en français.

En passant de nombreuses années à Columbus, les enfants n’avaient pas le réflexe de parler dans la langue de Molière.

Quand j’étais à Columbus, [mes enfants] vivaient dans un monde où presque tout était en anglais.

Même à la maison, quand ils jouaient ensemble, ils se parlaient beaucoup en anglais. Ma femme et moi leur parlions en français, mais ils nous répondaient en anglais. – David Savard

En étant au Québec, proche de sa famille et de celle de sa femme, les enfants développent plus leur français. David Savard a qualifié cet aspect-là de « gros enjeu » pour sa famille.

Peut-être que ce ne l’est pas pour le CH, mais ce l’est pour le défenseur, en tout cas.

Cela contribue forcément aux raisons qui font en sorte que non, le défenseur ne veut pas quitter Montréal. Tel qu’écrit par Jonathan Bernier, Savard sait qu’il a des chances de quitter un jour en raison des jeunes qui poussent, mais il aimerait mieux rester le plus longtemps possible.

C’est son souhait.

Notons, tant qu’à parler de la langue française, que Jordan Harris considère que le fait de vivre dans une ville francophone le force à se dépasser. Il aime la réalité montréalaise et le fait que ça parle en français ici.

Mais pour chaque Savard et Harris, il y a de nombreux gars qui s’en passerait.

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