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David Reinbacher l’admet : sa blessure au genou lui joue encore dans la tête

David Reinbacher est actuellement avec le Rocket de Laval, où il participe aux séries dans la LAH. Le défenseur, dont la saison aurait pu prendre fin dès le camp d’entraînement, a réussi à revenir et à jouer du hockey cette saison.

Il a manqué plusieurs mois, mais de le voir jouer des matchs cette saison malgré tout, c’est déjà bien pour son développement.

Malgré tout, le défenseur doit encore composer avec sa blessure au genou. On sait que souvent, il ne patine pas avec ses coéquipiers le matin quand le club dispute un match le jour même, et surtout, on sait qu’il a manqué du temps depuis son retour en raison d’ennuis avec son genou.

Cela dit, malgré un protocole strict, le club le juge suffisamment en santé pour être dans l’uniforme du Rocket. Mais évidemment, revenir d’une telle blessure, ce n’est pas toujours simple, surtout sur le plan mental.

Et ça, Reinbacher le reconnaît, parce qu’il admet qu’il y a encore des moments où il pense à sa blessure. Ça lui joue encore dans la tête… et il reconnaît qu’il a encore parfois quelques ennuis avec son genou.

C’est ce qu’on peut lire dans ce texte de Marc-Antoine Godin (Radio-Canada).

Sur le plan purement physiologique, on peut penser que le genou de Reinbacher est correct. Si le club était réellement inquiet, on peut penser qu’il garderait Reinbacher à l’écart pour éviter des ennuis à long terme… parce qu’après tout, dans le cas de Reinbacher, la priorité, c’est le long terme.

Or, ce n’est pas parce que ça va bien physiologiquement que ça va nécessairement bien psychologiquement. On l’a bien vu avec Kirby Dach depuis deux ans (et même avec Patrik Laine cette année) : revenir d’une blessure majeure au genou, ça ne se fait pas en criant ciseau.

Apprendre à refaire confiance à ton genou après de longs mois éprouvants en réhabilitation, ce n’est pas facile. Et c’est normal que ça joue encore dans la tête des gars.

La bonne nouvelle, par contre, c’est que le défenseur se dit bien supervisé par les thérapeutes de l’équipe, qui travaillent fort pour l’aider à naviguer tout ça. On se doute que le CH veut faire attention à son jeune, qu’il voit comme un morceau important de son avenir (un avis que partage Pascal Vincent, d’ailleurs), mais il faudra espérer qu’avec le temps, il réapprendra à faire pleinement confiance à son genou.

Ça aussi, c’est un long processus… mais la bonne nouvelle, c’est qu’il a encore tout le parcours du Rocket en séries pour y arriver en plus de l’été qui s’en vient pour travailler là-dessus. On peut donc penser qu’au prochain camp d’entraînement, il sera plus avancé dans ce processus-là.

En rafale

– Êtes-vous d’accord?

– Du grand MPP.

– Effectivement.

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