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David Ettedgui projette une signature de William Nylander à Montréal en 2024

Dans le cadre d’un récent épisode du Sick Podcast, David Ettedgui a livré à Tony Marinaro un exercice assez intéressant. L’ancien agent de joueurs s’est amusé à projeter l’alignement d’un Canadien qui gagnerait la Coupe Stanley, en 2027, soit dans quatre saisons.

Quoiqu’il y ait beaucoup d’angles intéressants à analyser par rapport aux espoirs et joueurs actuels du CH et la projection qu’on fait d’eux dans quelques années, il y a un intrus dans l’alignement présenté par Ettedgui.

À l’aile droite du premier trio, on retrouve William Nylander, projeté comme une signature à l’été 2024, lorsque le Suédois sera libéré de son contrat avec les Maple Leafs de Toronto. Pense-t-il qu’il signera vraiment à Montréal? Il l’espère.

«J’espère qu’ils le signeront. Ils ont absolument besoin d’un joueur, et ils n’en ont aucun dans leur système en ce moment, qui a cette coche de plus à son jeu.»

-David Ettedgui

Ceci dit, il y a une différence entre espérer et croire qu’il s’agit d’une réelle possibilité. Croit-il vraiment à cette possibilité? C’est compliqué.

Il ne faut pas oublier qu’avant de le voir quitter sur le marché de joueurs autonomes, Brad Treliving pourrait tout faire en son pouvoir pour échanger ses services sans le perdre pour rien. 

«Les Leafs ne vont jamais l’échanger au Canadien. Si Toronto peut faire une transaction, il ne viendra pas à Montréal. Mais le problème, c’est que si les Leafs veulent un bon retour pour Nylander, il faut que ce soit un sign-and-trade. Mais selon ce que je comprends, il a de très grandes attentes envers son prochain contrat.»

-David Ettedgui

C’est donc dire qu’une équipe pourrait être frileuse de payer le gros prix, au niveau de son salaire, en plus d’offrir aux Leafs des pièces intéressantes. Au final, les clubs sauront très bien, à ce moment-là, que Toronto ne pourra pas se le permettre. Ça deviendra une guerre à savoir qui tient le plus à en faire son acquisition, et combien coûte son exclusivité et la huitième année de son contrat. 

Et si les Leafs décident que le prix à payer est un vulgaire choix de premier tour, on répète : ils ne l’enverront jamais à leurs rivaux de division. 

Tony Marinaro mentionne d’ailleurs qu’il ne dépenserait jamais un montant exorbitant sur un ailier. Or, dans l’éventualité où il atteignait le marché des joueurs autonomes, il faudra se rappeler que Kent Hughes avait mentionné être prêt à surpayer pour obtenir le joueur qu’il veut. 

En tant que troisième violon offensif des Maple Leafs, Nylander a connu une seule saison avec une production supérieure à un point par match, soit 87 points en 81 matchs cette saison, en plus de le frôler l’an dernier avec 80 points en 81 matchs. 

Vaut-il le montant qu’il commandera? Brillerait-il comme pièce offensive principale d’un club? Toutes des bonnes questions, mais… En date d’aujourd’hui, un projet sur lequel on ne pariera pas notre maison… Ni même un billet de 20$ qui traîne.

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