Date limite des échanges : Kent Hughes a demandé conseil à Kaiden Guhle

La nuit dernière, un nouvel épisode de la série La reconstruction a été publié sur Crave. Dans l'épisode de la semaine, on se penche surtout sur un point tournant de la dernière saison du CH : la date limite des transactions.

C'est à ce moment-là que le club s'est remis à gagner sans arrêt… forçant Kent Hughes à oublier l'idée d'être vendeur.

Évidemment, il y a plusieurs éléments qui ne peuvent être diffusés. Mais malgré tout, on a aussi eu droit à des révélations fort intéressantes.

Du lot, on voit notamment qu'à quelques heures de la date limite, Kent Hughes a des questions au sujet d'un joueur qu'il a dans sa mire. Et pour avoir un avis externe, il s'est tourné vers l'un de ses joueurs…

Mais ce n'était pas son capitaine Nick Suzuki : c'est plutôt vers Kaiden Guhle que le DG s'est tourné.

Il faut rappeler qu'à ce moment-là, les joueurs du CH étaient sur la route, mais Guhle était toujours à Brossard dans le cadre de sa réhabilitation. C'était donc plus facile pour le DG de jaser à Guhle… mais ça en dit quand même long sur à quel point le Canadien tient le défenseur en haute estime.

D'ailleurs, parlant de Guhle, on apprend aussi durant l'épisode que le club avait possiblement une offre sur la table dans laquelle il aurait donné un choix de deuxième ronde à une autre formation. Ce n'est pas mentionné tel quel, mais en lisant entre les lignes, on sent que le club visait un défenseur pour remplacer Guhle en son absence.

Les dirigeants savent à quel point Guhle est un défenseur important qui mange de grosses minutes, si bien que le club a voulu amener du renfort à ce niveau-là. Mais le club trouvait qu'un choix de 2e ronde, c'était cher payé considérant sa position au classement.

Finalement, on a aussi pu en apprendre sur les négociations de contrat entre Jake Evans et le CH. On savait que tout ça s'était réglé à la dernière minute… mais l'un des scénarios qui ont été avancés dans les négociations, c'est celui d'avoir recours à de l'argent différé (donc, de l'argent qui aurait été versé à Evans après la fin de son contrat).

C'est l'agent du joueur qui a proposé ça aux dirigeants du CH à la base (dans le but d'essayer de diminuer l'écart salarial entre les deux camps)… mais l'option n'a pas été retenue. Rappelons d'ailleurs que dans la prochaine convention collective, l'argent différé sera interdit.

Et Evans, clairement, se fout pas mal de l'argent qu'il a pu laisser sur la table. Il ne voulait pas quitter, lui qui sait qu'il est bien à Montréal… et qui a raison d'affirmer qu'en signant ailleurs, sa valeur aurait pu chuter de manière drastique.

J'aime vraiment, mais vraiment entendre ça de sa part.