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Créer une surenchère autour de Jeff Petry pendant la saison sera difficile

Dans une LNH où le cap salarial sera relativement fixe pendant plusieurs années en raison des effets financiers de la COVID-19, bien gérer son argent sera une priorité absolue pour les 32 équipes.

Le Kraken de Seattle l’a bien compris l’été dernier, et ce, même si le club est ordinaire en ce moment sur la glace.

C’est d’ailleurs pourquoi je pense que Tyler Toffoli n’a pas été échangé au prix que certains souhaitaient. Après tout, beaucoup de clubs avaient moins de place que les Flames sous le plafond et le DG de Calgary a quand même dû effectuer des manœuvres pour l’insérer sous le plafond à long terme.

Si c’était tough pour Toffoli, le CH est-il dans le pétrin avec Petry?

On sait que le cas de Jeff Petry n’est pas simple. Après tout, oui, il a eu du succès pendant le passé, mais cette année, il est… c’est ça.

Je l’ai toujours défendu par le passé et même en début d’année, mais si même le changement d’entraîneur ne semble pas l’inspirer, j’ai de la difficulté à croire que cela n’affecte pas sa valeur marchande. J’ai d’ailleurs de moins en moins d’arguments pour le défendre.

Pour savoir où il pourrait aller, il faut se demander si Kent Hughes aura son prix. Et pour avoir son prix, par la force des choses, il devra être en mesure de créer une certaine surenchère à son endroit.

Mais Mathias Brunet s’est posé une bonne question. Au lieu de se demander qui est sur son cas, on peut se questionner à savoir qui aurait avantage à aller le chercher – et qui pourrait le faire – au cours des prochaines semaines.

Le journaliste de La Presse a identifié 10 équipes qui ont au moins 6.5 M$ de lousse sous le plafond salarial et du lot, deux (Rangers et Predators) sont en séries. Ce ne sont cependant pas des clubs qui ont besoin de Petry.

Évidemment, vous me direz que les Penguins, les Stars et les Red Wings, pour ne nommer que ceux-là, sont aussi des clubs qui ont vu leur nom circuler dans le derby Jeff Petry.

Par contre, dans l’optique où Kent Hughes ne veut pas forcément retenir trop de salaire sur son contrat, les clubs ne voudront pas aller le chercher maintenant et c’est peut-être cet été que cela se réglera plus facilement.

Cet été, les clubs pourront dépasser un brin le plafond salarial, Kent Hughes aura plus de temps et Petry pourrait avoir aidé sa cause en fin de saison.

Mon point est le suivant : même si toutes les conditions énumérées ne se réalisent pas forcément, il sera plus facile pour le CH de créer de la surenchère autour du défenseur droitier et là, le prix recherché par la direction du CH pourrait être rencontré plus facilement.

Et cela laisserait plus de temps à Kent Hughes pour régler d’autres dossiers plus pressants d’ici la date limite.

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