Contrat de Noah Dobson : un plafond pour la valeur de Lane Hutson, selon Eric Engels

La première ronde du repêchage de la Ligue nationale de hockey est maintenant derrière nous (oui, oui, on s’en est sorti), et ce qu’on retient évidemment du côté du Canadien de Montréal, c’est l’acquisition de Noah Dobson.

La transaction aura été rendue officielle à la mi-repêchage, soit lorsqu’on en est finalement arrivé au premier choix du CH dans ce repêchage, soit le 16e au total.

En échangeant ses deux choix (16 et 17), le Tricolore n’a pas repêché en première ronde pour la première fois depuis 2008.

Cela faisait longtemps, et cela témoigne d’une chose claire, nette et précise, soit qu’on entre réellement dans le début de l’ère post-reconstruction.

La transaction Noah Dobson en est une pour améliorer l’équipe dès maintenant et pour la rendre compétitive rapidement pour le long terme.

C’est également une transaction qui vient placer un défenseur au sommet de l’échiquier salarial du CH (en excluant Carey Price) avec ses 9,5 M$ par année.

Même si Hughes affirme que cela ne change pas sa structure salariale, Dobson est tout de même le joueur le mieux payé de l’équipe, et cela aura un impact sur les prochains contrats, et ce, surtout sur un certain Lane Hutson.

En effet, le gagnant du trophée Calder sera éligible dès le 1er juillet à une extension de contrat, et selon Eric Engels, le contrat de Dobson pourrait servir de plafond à la valeur de Hutson.

Comme Engels l’explique dans son plus récent article, le contrat de Dobson est vraiment un bon coup de « business » de la part du CH, étant donné que non seulement le cap salarial va monter, mais c’est moins que les 11 M$ demandés par Dobson à la base, ce qui place le 9,5 M$ par année comme un excellent barème/plafond à respecter pour Hutson.

Dobson a la trempe d’un défenseur #1 d’une équipe de la LNH, et ce contrat en témoigne parfaitement.

Évidemment, je ne suis pas en train de dire que Dobson est officiellement devant Hutson dans la hiérarchie des défenseurs, sauf que si Dobson empoche 9,5 M$ par année, et qu’il est vu comme un défenseur #1, il sera très difficile, voire impossible pour Hutson de demander plus.

De plus, il faut considérer également que Dobson a 25 ans, il en sera à sa 7e saison dans la LNH, et que ce contrat représente le 3e contrat de sa carrière, alors qu’il est passé par son contrat d’entrée, et un contrat pont de trois ans à 4 M$ par année.

Hutson, lui, n’a disputé qu’une seule saison dans la LNH, et pourrait donc devoir passer par un contrat pont, même s’il a prouvé déjà énormément avec sa saison recrue de 66 points et son trophée Calder.

Et il faut savoir également que pour Dobson, son contrat de huit ans couvre seulement une année sous le contrôle de son équipe et sept années d’autonomie complète.

Cela n’est donc vraiment pas comparable à Hutson, qui lui a brûlé une année de contrat, et qui verrait un contrat à long terme de huit ans être à moitié sous le contrôle de son équipe et à moitié dans son autonomie complète.

Donc, au final, si Hutson est pour signer à long terme comme Dobson, il serait extrêmement surprenant de voir Kent Hughes lui accorder plus que 9,5 M$.

Je crois qu’on pourrait s’attendre à un contrat de huit ans à 9 M$ par année.

Ne soyez pas surpris donc si le prochain contrat de Hutson ne se rend pas dans les 10 M$ par année.

Renaud Lavoie lui-même a affirmé hier soir qu’il avait de sérieux doutes que Hutson signerait pour plus que Dobson, et qu’il s’attend même à voir le numéro 48 signer un contrat de transition.

Mais si le CH et Hutson y vont pour le long terme, il faut savoir que cette année sera la dernière année pour signer des contrats de huit ans.

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