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Contrat de Lane Hutson : « Ce qui a le plus de sens pour lui, c’est le modèle Auston Matthews »

Lane Hutson a absolument tout cassé à sa première saison dans la LNH en 2024-25. Le petit défenseur a récolté 66 points en 82 matchs cette saison avant d’en ajouter cinq autres en cinq matchs de séries.

Ce n’est pas pour rien qu’il est vu comme le favori pour le trophée Calder, t’sais.

Forcément, donc, à Montréal, il y a pas mal de partisans qui aimeraient voir Hutson signer un contrat à long terme en ville. Et puisqu’il sera éligible à le faire dans un mois, le sujet fait jaser ces temps-ci.

Cela dit, le cas du défenseur est différent de celui de Juraj Slafkovský l’an dernier : ici, tant Hutson que le Canadien n’ont pas forcément avantage à régler tout ça cet été… et dans le plus récent épisode du The Basu & Godin Notebook, Arpon Basu a même proposé une autre avenue que les contrats à long terme qu’on a pu voir dans les dernières années :

Ce qui a le plus de sens pour Hutson, c’est le modèle Auston Matthews. – Arpon Basu

En fait, ce que Basu explique, c’est qu’il est plutôt improbable que le défenseur signe à long terme dès cet été parce que ça ne fait pas vraiment l’affaire de personne. En fait, le seul scénario dans lequel ça aurait du sens, c’est si Hutson veut s’acheter de la sécurité financière et qu’il est prêt à signer cet été, en sachant qu’il n’obtiendrait pas forcément sa pleine valeur.

Et si c’est le cas, le CH ne se fera pas prier pour le signer… mais ce n’est pas si simple que ça.

Dans un monde où Hutson veut maximiser sa valeur, il a tout avantage à ne pas signer cet été et aller (encore une fois) tout casser l’an prochain… avant de signer un contrat de transition pour s’approcher autant que possible de l’autonomie.

Ainsi, il toucherait une somme plus que respectable au cours des prochaines années… et tout juste avant d’atteindre l’autonomie, il aurait d’excellents arguments pour signer un monstrueux contrat qui serait bien plus gros que ce que le CH lui offrirait cet été ou l’été prochain (s’il signe pour huit ans).

Et évidemment, si le joueur veut maximiser sa valeur, c’est l’avenue la plus logique pour lui. Le cas de Cale Makar est un autre bon exemple : il a signé un contrat de six ans à 9 M$ par année… et à partir de 2027-28, il touchera une énorme augmentation de salaire.

Et avec un plafond salarial qui ne fera que monter en flèche dans les prochaines années, les joueurs ont tout avantage à être patient avant de signer un contrat de huit ans.

Mais évidemment, il existe aussi un monde dans lequel Hutson ne tient pas forcément à aller chercher chaque sou possible… et de voir les autres morceaux du noyau qui ont signé avant lui opter pour une approche plus avantageuse pour l’équipe, ça pourrait aider la cause du Canadien s’il souhaite le signer pour huit ans dès cet été.

Et on le sait : quand Kent Hughes s’entend avec un joueur, c’est parce qu’il a obtenu ce qu’il voulait.

En rafale

– Intéressant.

– Selon Anthony Beauvillier, le party était pogné dans l’avion quand Alex Ovechkin a battu le record de Wayne Gretzky. [HF]

– À lire.

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