Contrat de Connor McDavid : Roberto Luongo fait une blague pour défendre ses Panthers
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Hier, Connor McDavid a accepté de signer un contrat à rabais : 12.5 M$ par année. Un peu comme l'a toujours fait Sidney Crosby, il a accepté de ne pas se prendre d'augmentation salariale pour la suite.

Évidemment, on parle d'un contrat de seulement deux ans. Certes.

Mais il n'en demeure pas moins que la vedette des Oilers a compris des choses que Kirill Kaprizov n'a pas compris : pour gagner, il faut faire des sacrifices.

Je ne vais pas critiquer un joueur d'aller chercher son argent dans un marché où les proprios se remplissent les poches, mais on peut se questionner sur le type de coéquipier qu'il est. Et de l'autre côté, on peut clairement chanter les louanges de McJesus.

À ce sujet, Roberto Luongo (l'ancien gardien des Panthers qui travaille maintenant pour le club de la Floride) s'est d'ailleurs permis une bonne blague concernant le contrat de McDavid.

Les États sans impôt frappent à nouveau! – Roberto Luongo

Il a dit ça parce que bien des gens pensent que les Panthers ont réussi à garder Sam Bennett, Aaron Ekblad et Brad Marchand à rabais à cause des impôts de la Floride.

Clairement, Bobby Lou pense autrement, considérant le fait que l'Alberta n'a pas d'impôts au niveau provincial. Il doit forcément croire que c'est la culture d'équipe (comme c'est le cas pour les Oilers) qui a fait la différence.

On imagine aussi que Luongo a dit ça pour enlever de la pression à ses patrons.

Et ça doit faire l'affaire de Kent Hughes. Alexandre Pratt, dans son texte du jour, a affirmé que ce sont les gars de La Presse, après leur entrevue avec le DG du CH, qui ont appris à Hughes la valeur du contrat de McDavid. Il n'avait pas vu parce qu'il donnait une entrevue.

Et Hughes, même s'il n'a pas commenté le contrat des Oilers, a sûrement souri.

Pourquoi? Parce que cela démontre que ce qu'il tente de créer comme dirigeant du Canadien n'est pas de la frime. La culture d'en laisser pour les autres fait bel et bien des petits.

En a-t-il parlé à l'agent de Lane Hutson? Vous pouvez être certains que oui.

Au final, Kent Hughes doit miser sur le fait que même si les impôts ne sont pas les mêmes qu'en Floride, le marché de Montréal a quand même ses avantages en termes d'argent. Surtout pour un joueur américain.

Il est impossible d'avoir une même réalité dans les 32 marchés de la LNH… et oui, les impôts ont leur rôle dans l'équation. Mais ce que les équipes peuvent faire, par contre, c'est de créer une culture pour que les gars veuillent rester à rabais.

Et Kent Hughes, comme ancien agent de Patrice Bergeron, est bien placé pour savoir que cela peut fonctionner, comme plan.