Contrat de Carey Price : les Penguins sont une autre équipe logique pour le prendre

En ce moment, il n’y a que deux équipes dans toute la LNH qui ont une plus grosse masse salariale que le CH en vue de la saison 2025-26 : les Golden Knights de Vegas et les Panthers de la Floride.

On parle ici de l’équipe qui a signé Mitch Marner ainsi que de l’équipe qui vient de conserver les services de Brad Marchand et d’Aaron Ekblad. Ce n’est donc pas forcément surprenant de les voir au sommet de la liste ce soir.

Parce que ce matin, c’était le CH qui était au premier rang.

(Crédit: Capture d’écran/CapWages)

Le Canadien, cela dit, ne dépasse pas le plafond en date d’aujourd’hui. Le club a un peu moins de 100 000 $ de lousse, et dans les faits, il peut encore placer le contrat de Carey Price (10,5 M$) sur la LTIR. Ça fait donc en sorte qu’il a du jeu, mais…

On sait que le club est à la chasse de Jordan Kyrou, qui touche 8,125 M$ par année, et on peut penser que le club aimerait ajouter quelques petits morceaux à son groupe. Cela dit, le contrat de Price complique ce dossier-là pour une raison bien simple : le club ne veut pas le placer sur la LTIR de saison morte étant donné que ça n’aide pas à maximiser la masse durant la saison.

Et comme on ne peut pas dépasser le plafond de plus de 10 % pendant l’été, on comprend que c’est un problème à Montréal actuellement. Pas un immense problème, mais un problème malgré tout.

Ça fait donc en sorte que pour le CH, échanger le contrat de Price, ça donnerait du lousse comptable aux dirigeants. On sait que les Sharks sont une destination populaire… mais Marco D’Amico a aussi évoqué une autre possibilité : les Penguins de Pittsburgh.

Le cas des Penguins n’est pas aussi clair que celui des Sharks, qui ont littéralement besoin d’une tonne d’argent pour atteindre le plancher salarial. En fait, dans le cas des Penguins, le club a déjà atteint le plancher… mais on sait qu’on aimerait vendre du côté de Pittsburgh.

Et si le club a atteint le plancher, il demeure bien loin de le dépasser confortablement. Rappelons que le plancher est fixé à 70,6 M$, et en ce moment, la masse salariale des Penguins est de 74,3 M$.

Si un gars comme Erik Karlsson (10 M$) ou Bryan Rust (5,125 M$) est échangé, donc, le club sera sous le plancher. Et c’est là que le contrat de Price pourrait aider les Penguins.

Rappelons que le contrat de Price ne coûterait vraiment pas cher à une équipe étant donné que même les bonis à la signature sont assurés. Si une équipe veut vraiment payer le moins possible, elle pourrait attendre au mois de septembre pour aller le chercher (le boni aura été payé dans son intégralité à ce moment-là), mais encore là, le CH pourrait essayer de créer une guerre entre les Penguins et les Sharks pour ce contrat-là.

Parce que le plus vite ce contrat-là quitte les livres comptables du CH, le plus vite le club aura enfin un peu plus de marge de manœuvre. Et alors qu’on cherche à tourner le coin, attendre une autre année pour que le 10,5 M$ de Price (et même le 8,7 M$ de Laine) quittent la masse du club, ce n’est pas idéal.

En rafale

– Signer Evan Bouchard pour huit ans aurait coûté trop cher aux Oilers.

– Pas d’offre qualificative pour le meilleur ami des fans du CH.

– Le problème, c’est qu’il y en a peu… et que le CH ne sera pas seul dans cette course-là.

– Des nouvelles de Nikolaj Ehlers.

PLUS DE NOUVELLES