Constat du CMJ : Lane Hutson est bien plus qu’un simple défenseur offensif

Comme vous le savez certainement maintenant, les États-Unis ont remporté la médaille d’or au Championnat mondial junior. Ils ont battu la Suède, les locaux du tournoi.

Les jeunes Américains n’ont pas seulement gagné une médaille d’or, mais ils ont gagné des burritos gratuits pour un an. Chanceux!

Si j’avais fait partie de cette formation, j’aurais profité de ce cadeau de Chipotle pour faire le plein de protéines.

Bref, l’histoire du tournoi pour les partisans du Canadien n’est pas les burritos gratuits, mais les performances de Lane Hutson. Le petit défenseur n’a pas récolté de point en finale, mais il a tout de même terminé le tournoi avec six points en sept matchs.

On connaissait son potentiel offensif, maintenant il était intéressant de voir son jeu défensif. Après tout, s’il veut être un défenseur élite dans la LNH, il devra maintenir un bon jeu défensif. Son entraîneur l’a toujours dit : son jeu dans son propre territoire est sous-estimé.

J’avais hâte de le voir de mes propres yeux et Hutson m’a impressionné. Il a démontré à tout le monde qu’il n’est pas seulement un joueur offensif ou comme le dirait, Simon Boisvert, « un spécialiste du jeu de puissance… et c’est tout ».

L’un des choix de deuxième tour du CH en 2022 a beaucoup joué et ce n’était pas seulement dans des situations offensives. Comme le mentionne Mathias Brunet dans un texte sur LaPresse, il a été utilisé en supériorité et infériorité numériques et dans les situations critiques, pour protéger une avance en fin de rencontre.

Sa vitesse et son flair lui ont permis de récupérer quantité de rondelles le long de la rampe. Son positionnement et sa mobilité en ont fait un défenseur difficile à battre à un contre un. – Mathias Brunet

Et cet après-midi, il était là en fin de match pour se défendre. Il ne va pas devenir un Arber Xhekaj, mais c’est bien de voir qu’il ne dépendra pas des goons du Tricolore pour le faire. Et il n’a pas laissé sa grandeur parler pour lui.

Cette facette de son jeu n’a pas été ignorée par le capitaine des États-Unis, Rutger McGroarty :

He’s a dog. – Rutger McGroarty

Tant qu’à le comparer à des animaux, aussi bien le comparer à un cheval. Dans les dernières 24h, il a joué un total de 53:32 secondes.

27:20 en finale…

Comme le tient à le rappeler le journaliste, le Championnat du monde ne veut absolument rien dire quant aux chances d’un joueur de percer dans la LNH. Mais ça peut nous donner une bonne idée. Le gros défi pour le protégé de Kent Hughes sera les matchs à Montréal à la fin de la saison, lors de l’élimination de son club universitaire.

Que le spectacle Lane STUDson commence!

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