Comme Slaf, ce ne sont pas tous les joueurs qui doivent miser sur le QI Hockey pour se développer

Pourquoi certains espoirs s’adaptent-ils mieux que d’autres lors de leur passage dans les rangs professionnels?

C’est une question que se posent la plupart des organisations de la LNH ainsi que leurs dépisteurs.

Dans deux articles publiés dans le Journal de Montréal, Jessica Lapinski s’intéresse à la question du QI hockey, ou hockey sense, dans le développement des jeunes joueurs.

Dans son premier texte, Lapinski s’intéresse au QI hockey en tant que tel en se questionnant si c’est un talent inné ou acquis.

Elle nous propose d’ailleurs une traduction de la définition du QI hockey du professeur à l’Université McGill Daniel Fortin-Guichard :

La capacité à trouver fréquemment des options de jeu appropriées [avec et sans possession de la rondelle] sans compromettre la possession de la rondelle pour soi-même ou son coéquipier.

Dans le second texte, la journaliste explique que le manque de QI hockey pourrait être à la source de certains flops alors que d’autres joueurs ont besoin de plus de temps pour s’habituer à la prochaine étape lors de leur arrivée dans la LAH ou la LNH.

Dans les deux textes, Lapinski cite Juraj Slafkovsky comme exemple d’un joueur qui manque de hockey sense en opposition à un joueur comme Nick Suzuki chez le Canadien, pour qui le sens du jeu est une de ses principales forces.

En effet, ce sont deux joueurs très différents avec des QI hockey très différents.

Suzuki utilise avant tout sa vision du jeu pour se démarquer sur la patinoire, alors que Slafkovsky doit se servir de son physique, de sa force et de son talent, notamment de son lancer, s’il veut noircir régulièrement la feuille de pointage.

C’est comme ça que Slaf va pouvoir devenir l’un des bons attaquants de puissance de la ligue.

Au niveau de la LNH, jouer ce style, ça demande un effort et un engagement soir après soir et c’est possiblement ce qui rend plus difficile l’adaptation de plusieurs jeunes joueurs dans les circuits professionnels.

Plusieurs espoirs ont pu se fier sur leur talent et leurs habiletés individuelles pour se démarquer du lot, même au niveau junior, alors que chez les professionnels, juste les skills, ce n’est plus assez.

Est-ce qu’un meilleur sens du hockey aurait pu faciliter le développement de ce type de joueur? C’est fort possible.

Cependant, au niveau professionnel, est-ce encore possible de développer le sens du hockey des jeunes joueurs? Ça, c’est beaucoup moins certain.

C’est pour ça que Slaf doit miser sur ses forces. 

En rafale

– Une première pour Joseph Woll.

– Le Québec bien représenté.

– Victoire en lever de rideau pour l’Alliance.

– Première défaite des Roses.

– Victoire de Max Verstappen.

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