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Colin White : 63 matchs de suite sans marquer (dans la LNH)

Le Canadien nous a habitués à faire des réclamations au ballottage qui se sont avérées être « magiques » pour le club : Paul Byron, Samuel Montembeault, Johnathan Kovacevic, Rem Pitlick…

Même Brad Staubitz avait été pas pire en 2012, alors qu’il avait été appelé à terminer la saison avec le club (dans une cause totalement perdue).

Sauf que les joueurs réclamés au ballottage par le Tricolore n’auront pas tous aussi bien fleuri à Montréal. Au contraire !

Le 22 février dernier, Kent Hughes a réclamé son ancien client Colin White au ballottage… et on attend toujours de voir sur la glace pourquoi le DG du CH a procédé à une telle réclamation.

En 17 parties avec le Canadien, White n’a pas récolté un seul petit point. C’est quelque chose !

D’autant plus qu’il n’avait pas plus obtenu un but ou une passe en 11 rencontres avec les Penguins avant ça !

Si on additionne ses matchs en saison régulière ET en séries, Scott Gomez Colin White est rendu à 63 matchs consécutifs sans avoir trouvé le fond du filet dans la LNH. 63 !!!!!!!

Son dernier but remonte au 16 mars 2023 (face au Canadien). Ça fait donc plus d’un an qu’il n’ pas inscrit un seul but dans la LNH.

Il y a deux semaines, j’ai écrit un article qui s’intitulait « Christian Dvorak : plus inutile que ça, tu meurs ». Or, je pense que j’ai trouvé quelqu’un qui pouvait être plus inutile que Dvorak…

Puisque tout’ est toujours dans tout’, White a été laissé de côté hier soir afin de permettre à Dvorak de retrouver sa place dans la formation… et d’inscrire deux buts.

Disons que White n’a pas manqué au Canadien hier…

À noter que Michael Pezzetta et Jesse Ylonen ont souvent fait partie d’une rotation avec White lors des dernières semaines. Si je ne devais conserver qu’un seul de ces trois attaquants-là la saison prochaine, ce serait sans hésiter Pezzetta. Et vous ?

Ceci étant dit, la personne qui m’a indiqué hier que l’avenir d’Arber Xhekaj était incertain à Montréal m’a aussi mentionné que c’était la même chose pour Pezzetta.

On le sait, Martin St-Louis ne trip pas tant que ça sur les « durs »…

Jeff Gorton a perdu sa job à New York parce qu’il n’avait pas assez de toughness dans sa formation…

Est-on actuellement en train de faire l’erreur de sous-estimer l’importance de l’aspect «physique et robustesse» dans la LNH ?

En terminant, Colin White possède un contrat de 775 000 $ qui viendra à échéance le 1er juillet prochain. Il sera alors admissible à l’autonomie complète. J’espère que Kent Hughes ne souhaitera pas prolonger l’association avec son ancien client et que White n’aura fait que passer à Montréal (pour y remplir un chandail une vingtaine de fois)…

White me rappelle le printemps de Dwight King, Brandon Davidson, Andreas Martinsen et Steve Ott… en pire ! On n’a pas besoin de Colin White dans le fameux plan de reconstruction. Sinon, c’est mauvais signe…


Emil Heineman déçoit à Laval
Lorsque le Canadien a échangé Tyler Toffoli à Calgary – il s’agissait de la première transaction de Kent Hughes à titre de DG de l’équipe -, on a été nombreux à se dire qu’Emil Heineman avait tout pour bien performer à Montréal/Laval.

Même s’il avait déjà été échangé une première fois (par les Panthers)…

Un an plus tard, Heineman quittait l’Europe et faisait le saut en Amérique du Nord… inscrivant 7 buts et 2 mentions d’aide en 11 parties à ses débuts avec le Rocket.

Mais les choses se sont gâtées depuis. Il n’a que 26 points en 44 matchs cette saison dans la Ligue américaine, en évoluant plus souvent qu’autrement sur le premier ou le deuxième trio (avec les meilleurs éléments offensifs de l’équipe).

Lors de son court rappel avec le Canadien, il a été blanchi en quatre parties… et il n’a même pas été crédité d’un seul tir au but durant ces quatre rencontres-là.

En ce moment, alors que le Rocket est au cœur d’une course aux séries, Heineman n’a pas marqué à ses six derniers matchs.

J’ai parlé à des gens qui suivent les activités du club-école du CH et ils m’ont tous dit qu’il y avait clairement une régression/déception concernant Heineman. On commence à se poser de sérieuses questions sur la véritable identité de Heineman sur la couronne nord de Montréal.

Est-ce que le jeu physique et les petites patinoires nord-américaines ont fini par lui jouer dans la tête ? Est-ce juste une mauvaise passe ? Ressent-il des effets de ses commotions cérébrales ? I don’t know.

Heineman est sous contrat pour encore une saison complète en 2024-25. Il sera ensuite admissible à l’autonomie avec restriction.  A-t-il un avenir dans l’organisation montréalaise ? Rien n’est moins certain, malheureusement.

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