Cole Caufield sera utilisé plus souvent en fin de match pour marquer dans des filets déserts

Depuis quelques années, on attend un marqueur naturel comme Cole Caufield à Montréal.

Maintenant que Caufield est bien enraciné dans la métropole, on veut tout faire pour qu’il marque. Après tout, c’est ce qui fait son utilité au sein d’un club.

Présentement, le 22 est en voie de marquer environ 30 buts. C’est tout de même loin des 40 (ou même 50) que plusieurs lui avaient prédits en début de saison. Mais ne vous inquiétez pas, Martin St-Louis fait tout en son possible pour lui donner le plus d’occasions possible.

Il a même commencé à le mettre sur glace lorsque l’équipe est en avance par deux buts en fin de match et que l’autre équipe a retiré son gardien. C’est ce que Félix Séguin a indiqué dans un texte paru sur TVA Sports.

Pour qu’il marque, Caufield doit être en confiance. St-Louis comprend donc qu’il doit lui donner le maximum d’opportunités pour que son protégé maintienne une confiance élevée de match en match.

Le petit attaquant n’est pas reconnu pour son jeu défensif et c’est la raison pour laquelle il est sur la patinoire avec deux buts d’avance (et non un but d’avance). Parce que si tu te fais marquer en avance par deux, ce n’est pas la fin du monde.

Montréal a donc utilisé cette stratégie pour la première fois contre les Sabres de Buffalo il y a près de deux semaines. C’est ce que le coach a confié à Félix Séguin. Ce n’est pas arrivé une deuxième fois puisque jamais Montréal n’a bénéficié d’une avance aussi confortable en fin de match depuis.

Dans la LNH, cette stratégie (d’envoyer ton meilleur buteur avec un filet désert) n’est pas nouvelle. On se rappellera que Max Pacioretty avait marqué 17 buts dans un filet désert lors de son passage à Montréal et qu’Alex Ovechkin, depuis quelques années, est envoyé dans la mêlée en fin de match pour se rapprocher du record de buts de Wayne Gretzky.

La stratégie a souri au capitaine des Capitals puisque depuis 2017-2018, il a 29 buts en pareilles circonstances.

Caufield est/sera donc utilisé dans des situations plus défensives en fin de match, mais il évolue aussi au sein de la première unité du jeu de puissance et au sein du premier trio, en compagnie du meilleur fabricant de jeu de l’équipe, Nick Suzuki. Oui, sous MSL, il est utilisé dans les meilleures conditions.

Étant enraciné dans la métropole pour les huit prochaines années, il ne pourra pas utiliser l’argument du nombre de buts pour hausser le montant de son prochain contrat. C’est peut-être l’une des raisons pour laquelle cette stratégie n’a pas été utilisée plus tôt.

Quatre buts en 11 matchs n’est pas une mauvaise production, mais ce n’est clairement pas la production à laquelle on s’attendait d’un buteur né comme Caufield.

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