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Cinq raisons qui expliquent pourquoi Michel Therrien et Marc Bergevin sont les principaux artisans du succès du Canadien

Il y a exactement un mois, je m’étais permis un texte d’opinion sur l’entraîneur du Canadien en me posant la question suivante : Est-ce Michel Therrien est l’homme de la situation pour le club montréalais?

À ce moment, les avis des lecteurs étaient partagés. Certains étaient totalement en accord avec mes interrogations tandis que d’autres m’invectivaient de toute part.

Un mois plus tard, Michel Therrien a réussi à répondre, en partie, à ma question.

Depuis la date limite des transactions, Bergevin et Therrien ont démontré que le plan qu’ils avaient en tête était plus que logique. Les maîtres à bord ont pris des décisions éclairées pour l’avenir de leur formation.

Lors des 20 dernières rencontres, le statut du Tricolore est passé d’équipe en lutte pour une place en séries à équipe prétendante au prestigieux trophée de Lord Stanley.

Présentant une fiche de 13 gains, 6 revers et 1 défaite en prolongation depuis le 26 février 2014, le Canadien s’est imposé comme une équipe de caractère contre laquelle rien n’était joué d’avance.

Certes, la rencontre du 15 mars face aux Sénateurs d’Ottawa demeure LE point tournant de la saison du Bleu-Blanc-Rouge. À partir de ce moment, un vent de confiance s’est mis à souffler dans le vestiaire montréalais.

Cinq principales raisons du succès du Canadien

1- L’acquisition de Thomas Vanek
Le 5 mars dernier, le directeur-général Marc Bergevin a surpris la troupe journalistique et les amateurs en mettant la main sur un joueur d’impact sans surpayer sa venue avec l’équipe.

Thomas Vanek, un marqueur naturel, a obtenu, pour la première fois de sa carrière, la chance d’évoluer dans un gros marché de hockey.

L’Autrichien nous démontre, match après match, qu’il est un excellent fabricant de jeu et que la chimie s’est définitivement installée entre lui et ses compagnons de trio.

Fiche de Vanek : 6 buts + 8 passes = 14 points en 15 rencontres #Différentiel+7

Source: Canadien de Montréal


2- Des performances inspirantes de la part de Max Pacioretty
La venue Vanek a donné la chance à Max Pacioretty de respirer un peu mieux et ainsi l’amener à viser la première saison de 40 buts depuis Vincent Damphousse chez le Tricolore.

Fort d’une fiche de 17 points (9 buts + 8 passes) depuis le 5 mars, Pacioretty est une menace constante en attaque et il s’implique de plus en plus dans son propre territoire.

Je ne suis pas de ceux qui croient qu’il a de la graine de capitaine, mais il est cependant un élément clé à la formation montréalaise pour des années à venir.

Source: La Presse, Bernard Brault

3- Un petit geste brillant de Bergevin
Marc Bergevin a aussi réussi un excellent coup le 4 mars dernier en effectuant une transaction d’apparence sans histoire. Il a été cherché un défenseur vétéran et surtout droitier en la personne de Mike Weaver.

Arrivant à Montréal avec une étiquette de joueur de soutien en cas de blessure, Weaver ne cesse de faire écarquiller les yeux des amateurs en jouant à merveille le rôle de 5e défenseur chez le Canadien.

Robuste et efficace, le #43 présente un impressionnant différentiel de +11 en 14 parties avec le Canadien. De plus, contrairement à son habitude, il a obtenu 7 points dans son nouvel uniforme. #Boni

En faisant son acquisition, Bergevin savait ce qu’il faisait. L’ajout de profondeur et d’expérience à la défensive est toujours efficace à l’aube des séries éliminatoires.

Source: La Presse, Bernard Brault

4- La gestion judicieuse du cerbère #1, Carey Price
Au retour des Olympiques, les amateurs ont reçu une mauvaise nouvelle en apprenant que le gardien étoile Carey Price était blessé, et ce depuis longtemps, et qu’il allait rater quelques jours semaines de jeu.

Dans ce dossier, le Canadien marchait sur des œufs. Luttant pour une place en séries, l’importance d’avoir son meilleur gardien devant la cage était essentielle au succès de l’équipe.

Bergevin, Therrien et Waite ont plutôt décidé de reposer adéquatement le #31 avant de le remettre à son poste. Bien que l’attente a été longue, cette dernière en a valu la peine.

Solide comme jamais, Carey Price déborde de confiance et il connaît la meilleure saison de sa carrière. C’est de bon augure pour les séries éliminatoires.

Source: La Presse, André Pichette

 

5- La tenue des piliers Gionta et Markov depuis le 15 mars 2014
Avant une rencontre face aux Sénateurs, le coach Therrien a pris la difficile décision de placer son capitaine sur la 3e unité. Avec ce geste, l’entraîneur voulait revigorer ses lignes d’attaque et se donner des options au cours de la partie.

J’ai été l’un des premiers à vilipender le capitaine alors que sa productivité était à la baisse en compagnie de Plekanec. Depuis ce mouvement de personnel, le #21 a réussi à me faire ravaler mes paroles en jouant comme seuls les grands leaders savent le faire.

Gionta a obtenu 8 points lors des 12 dernières rencontres. #Différentiel+5

À la défensive, le général Markov démontre à tout le monde qu’il mérite un salaire à la hauteur de ses attentes pour les prochaines années. Laissant le kid, P.K. Subban, derrière lui, Andreï est le pilier #1 de la défensive montréalaise depuis cette rencontre marquante.

Avec ses 5 points en 12 rencontres et un différentiel positif de +8, Markov joue de grosses minutes, et ce, généralement contre les gros trios adverses.

Source: NHL.com

 

Soyons honnêtes, Therrien et Bergevin font leur boulot et ils le font bien.

L’entraîneur n’a pas peur de prendre des décisions et la plupart d’entre elles s’avèrent efficaces.

De son côté, le grand boss a donné à son personnel des éléments leur permettant de prendre ces décisions importantes pour remporter des matchs.

Le duo Therrien-Bergevin mérite beaucoup de crédit pour ce cheminement plus que positif du Canadien de Montréal.

Qu’en pensez-vous?

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